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Cameroun : Après les « villes mortes » avortées, le pays prêt à vibrer pour la prestation de serment du Président Paul Biya ?

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« Le Cameroun ne se construit pas dans le silence des rues vides, mais dans le bruit du travail et de l’espérance. »

Le compte à rebours est lancé. Le 6 novembre 2025, le Cameroun vivra l’un des moments les plus symboliques de sa vie républicaine : la prestation de serment du Président élu, Son Excellence Paul Biya.

Mais une question s’impose : le pays est-il prêt à célébrer cet événement dans la sérénité, loin des divisions et des appels au désordre ?


Les « villes mortes » : un échec révélateur

Ces derniers jours, des appels à la grève et à la paralysie — baptisés villes mortes — ont circulé sur les réseaux sociaux.

Mais sur le terrain, le constat est clair : les marchés ont ouvert, les écoliers ont pris le chemin des classes, les transporteurs ont roulé, et les fonctionnaires ont travaillé.

Face à la tentation du chaos, les Camerounais ont choisi la stabilité.

Un signe fort d’un peuple qui, malgré ses frustrations et ses aspirations au changement, reste profondément attaché à la paix et à la continuité républicaine.


Programme français

Une cérémonie d’envergure nationale

Le programme officiel prévoit une journée d’une grande richesse protocolaire :

  • Matinée à l’Assemblée nationale pour la prestation de serment, les honneurs militaires et le discours inaugural du Chef de l’État ;

  • Après-midi au Palais de l’Unité pour la remise des attributs de Grand Maître des Ordres Nationaux et la présentation des corps diplomatiques ;

  • Soirée d’État, enfin, offerte par Monsieur et Madame Paul et Chantal Biya, clôturant une journée historique de symbole et de rassemblement.

Tout est donc prêt pour un événement d’unité nationale, retransmis à travers le pays et au-delà de ses frontières.


Entre héritage et renouveau

Au-delà du protocole, la prestation de serment interroge sur l’avenir du Cameroun :

Comment conjuguer stabilité et innovation ?

Comment transmettre l’expérience d’un leadership ancien tout en donnant place à une jeunesse de plus en plus éduquée et connectée ?

Ce 6 novembre, il ne s’agira pas seulement d’un serment présidentiel, mais d’un serment collectif : celui d’un peuple qui refuse la stagnation, mais rejette aussi le désordre.


Appel des citoyens de paix : Que chaque Camerounais se prépare

« L’avenir du Cameroun ne dépend pas d’un seul homme, mais de millions de consciences qui décident de bâtir. »

L’heure n’est plus à la division, mais à la préparation.

Chaque Camerounais — qu’il soit à Douala, Garoua, Kribi, Buea ou dans la diaspora — est invité à se préparer à cet événement grandiose avec calme, discipline et fierté nationale.

Les « villes mortes » ont échoué, mais les villes vivantes de la dignité, du travail et de la paix peuvent encore écrire l’histoire.

Car le vrai Cameroun, celui du 6 novembre 2025, ne sera pas celui des slogans, mais celui des actes, d’un peuple debout, fier et tourné vers l’avenir.

NGAMA, correspondant – Moscou. 

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