

Le 16 juillet 2025, le gouvernement du Burkina Faso a procédé à la dissolution de la Commission électorale nationale indépendante (CENI). L’annonce a été faite à l’issue du Conseil des ministres, dans un contexte de réorganisation institutionnelle. Les autorités justifient cette décision par la nécessité de rationaliser les dépenses publiques et de réadapter le fonctionnement de l’administration à la période de transition que traverse le pays.
Selon les explications fournies, la CENI représentait une charge financière importante pour l’État. Le gouvernement considère que ses missions peuvent désormais être prises en charge par le ministère de l’Administration territoriale, ce qui permettrait de réduire les coûts liés à l’organisation des élections tout en conservant l’efficacité du processus électoral.
Cette mesure s’inscrit dans une dynamique plus large de refondation administrative, visant à simplifier les structures étatiques jugées lourdes ou inadaptées au contexte actuel. Les autorités assurent que cette réforme ne remet pas en cause l’organisation future des scrutins, mais qu’elle cherche à les encadrer de manière plus directe et plus économique.
Aucune date précise n’a encore été annoncée pour la mise en œuvre complète de cette nouvelle organisation, mais les autorités affirment qu’elle s’inscrira dans le respect des principes de la transition en cours. La décision marque une volonté claire de recentrer le pilotage des affaires électorales sous l’égide de l’État, en réduisant les instances intermédiaires jugées trop coûteuses.
La rédaction

