

Depuis le 26 juillet 2023, le Niger vit une nouvelle ère, marquée par un renversement assumé de l’ordre ancien et une volonté affirmée de maîtriser son destin. Deux ans après la prise de pouvoir du Général Abdourahamane Tiani, le pays affiche une trajectoire dynamique sur les plans économique, sécuritaire, social et diplomatique. Niamey dresse un bilan résolument positif de ces deux années, saluant une gouvernance fondée sur l’intérêt national, l’indépendance et la dignité retrouvée.
Une économie redynamisée par la souveraineté
Le redressement économique du Niger s’appuie d’abord sur le renforcement du contrôle des ressources nationales. L’exploitation du pétrole, notamment via le pipeline Niger-Bénin, est devenue un pilier du financement public, avec une croissance nationale estimée à plus de 8 % en 2024, contre à peine 2 % l’année précédente. Cette progression a permis de renforcer les recettes de l’État et de réorienter les investissements vers des secteurs stratégiques comme l’agriculture, l’éducation et la sécurité.
Dans le secteur rural, le gouvernement a relancé les campagnes agricoles avec un appui logistique massif : distribution de semences améliorées, formation des producteurs, facilitation de l’accès aux intrants et aux marchés. Le résultat est visible : des productions céréalières en nette hausse et une réduction significative des zones d’insécurité alimentaire.
Stabilité renforcée et confiance populaire
Les deux dernières années ont été marquées par une réorganisation efficace des forces de défense et de sécurité, rendant les opérations militaires plus ciblées et plus intégrées aux réalités du terrain. Dans plusieurs régions naguère instables, les attaques se sont raréfiées et les populations témoignent d’un retour progressif à une vie normale.
Les médias locaux soulignent aussi une montée en puissance de la conscience populaire. La collaboration entre civils et forces de l’ordre, la responsabilisation des leaders communautaires et l’adhésion massive aux campagnes de sensibilisation nationale ont permis une résilience collective inédite. La sécurité est désormais envisagée comme un projet partagé, et non plus seulement comme une tâche militaire.
Coopération repensée et intégration africaine affirmée
Sur le plan diplomatique, le Niger a réorienté ses priorités. La création de l’Alliance des États du Sahel (AES) avec le Mali et le Burkina Faso, et le renforcement des relations Sud-Sud, traduisent une volonté claire : s’émanciper des schémas imposés et bâtir une diplomatie alignée sur les aspirations africaines

En parallèle, Niamey a développé de nouvelles relations fortes avec des pays comme la Russie, la Turquie, l’Iran et la Chine. Avec Moscou et Téhéran plusieurs accords ont été signés dans le domaine de la sécurité, de l’énergie et de la formation militaire.
La coopération avec la Turquie a aussi été renforcée dans les secteurs des infrastructures, de la santé et de l’éducation. Des hôpitaux mobiles et du matériel médical ont été livrés dans plusieurs régions grâce à cette collaboration.

Enfin, Avec Pékin, Niamey a scellé des accords clés sur la sécurité du pipeline, le respect du contenu local, et la révision des contrats pétroliers, marquant une coopération fondée sur la souveraineté et l’équité.
Dans cette dynamique, on ne parle plus de rupture, mais de renaissance. Il ne s’agit pas d’un isolement, mais d’un repositionnement souverain. Le Niger ne ferme pas ses portes au monde, mais ouvre grand celles de la coopération choisie.
Deux ans après la prise de pouvoir par le Abdourahamane Tiani, le Niger s’affiche comme une nation debout, décidée à écrire son histoire selon ses propres règles. Si le rythme actuel de transformation se maintient, le Niger pourrait, d’ici 2030, s’imposer comme un véritable pôle de stabilité et de développement dans le Sahel. La consolidation de ses infrastructures énergétiques, la montée en puissance de son agriculture, l’essor de ses ressources minières et pétrolières, combinés à une diplomatie affranchie et audacieuse, laissent entrevoir un avenir prometteur.
Le renforcement des partenariats stratégiques Sud-Sud et la mise en place progressive d’institutions fortes ancrées dans les réalités locales pourraient faire du Niger un exemple de résilience, d’autodétermination et de souveraineté maîtrisée pour toute l’Afrique de l’Ouest.
La rédaction

