Par la Rédaction – RussAfrik
En 2025, deux nations africaines s’apprêtent à écrire un nouveau chapitre de leur histoire. Le Cameroun et la Côte d’Ivoire vivront, à quelques jours d’intervalle, leur élection présidentielle.
Deux pays.
Deux présidents emblématiques.
Deux destins liés.
Mêmes mois, mêmes tensions
Dans les rues de Yaoundé comme d’Abidjan, l’atmosphère est électrique.
Militaires déployés, check-points, fouilles… La sécurité est partout. Les autorités redoutent les débordements, et l’ombre des crises électorales passées plane encore.
Côte d’Ivoire – Présidentielle 2025 : Alassane Ouattara relance les dés du pouvoir
Paul Biya & Alassane Ouattara : le “troisième âge” du pouvoir
Paul Biya plus de 40 ans au pouvoir.
Alassane Ouattara plus de 14 ans à la tête de l’État.
Deux vétérans de la politique africaine, forgés dans les tempêtes et les négociations, qui ont traversé coups d’État régionaux, pressions étrangères et conflits internes.
Leur force : l’expérience, la stabilité, la diplomatie.
Leur priorité affichée : la paix.
La jeunesse veut tourner la page
Mais dans les quartiers, les campus, dans les forums en ligne… la jeunesse réclame un nouveau souffle.
Les jeunes demandent un leader qui parle leur langage, comprenne le numérique, le marché de l’emploi et les défis modernes.
Ils respectent la sagesse des anciens… mais veulent voir émerger une nouvelle génération.
Le mystère de la succession
C’est la question qui dérange :
Pourquoi aucun dauphin n’a été préparé ?
Après quatre décennies au sommet, Paul Biya n’a pas désigné d’héritier.
Après plus de 14 ans, Ouattara reste lui aussi indispensable.
Est-ce un calcul politique ?
Ou simplement l’impossibilité de trouver quelqu’un en qui avoir une confiance totale ?
L’absence de relève entretient un suspense… et une dépendance.
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Entre stabilité et verrouillage
Pour leurs partisans : ces deux hommes sont les piliers de la paix et les garants de la stabilité.
Pour leurs adversaires : ils incarnent un système verrouillé qui freine le renouvellement politique.
Dans les deux cas, les élections à venir seront un moment charnière.
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Le dernier mot appartient à Dieu
Au Cameroun comme en Côte d’Ivoire, la foi est une boussole.
Le pouvoir vient de Dieu.
Aucun président n’accède à la magistrature suprême sans la volonté divine.
En octobre, aux urnes, le peuple votera… et Dieu décidera.
