RussAfrik.info – Analyse satirique
Le Département d’État américain vient d’annoncer, avec tout le sérieux du monde, une récompense de 50 millions de dollars pour toute information permettant l’arrestation du Président vénézuélien Nicolás Maduro.
Oui, vous avez bien lu : le président en exercice d’un pays membre de l’ONU, avec palais officiel, garde présidentielle et allocutions télévisées régulières.
Ils savent où il est… mais font semblant de chercher
À croire que les services de renseignement américains, capables de localiser une mouche au fin fond d’une jungle grâce à un satellite, ne sauraient pas trouver un chef d’État qui défile chaque année sur la place Bolivar.
L’homme vit au Venezuela, occupe le palais de Miraflores, reçoit des délégations officielles… Bref, il n’est pas caché dans une grotte de Tora Bora.
L’ombre de la Russie
En réalité, ce qui rend l’affaire “croustillante”, c’est que Maduro n’est pas seulement président, il est un allié stratégique de Moscou.
Alors, au lieu de risquer un bras de fer direct avec la Russie, Washington préfère transformer la géopolitique en jeu télévisé : “Qui veut gagner 50 millions ?”.
On imagine déjà les agents américains, lunettes noires et sourire crispé : “Si quelqu’un a vu Maduro, qu’il nous appelle, on ne sait vraiment pas où il est…”.
Question à 50 millions
Alors, de qui se moque-t-on ?
Des Américains eux-mêmes, qui prétendent chercher quelqu’un qu’ils connaissent par cœur ?
Ou bien du reste du monde, censé avaler cette mise en scène comme une opération anti-narcotiques héroïque ?
Et surtout, qu’est-ce qui les empêche vraiment d’aller l’arrêter ?
Serait-ce… la peur de la réaction russe ?
Cette “chasse” à Nicolás Maduro ressemble moins à une opération judiciaire qu’à une pièce de théâtre mal écrite, où tout le monde connaît la fin… sauf, peut-être, le public américain.
En attendant, le président vénézuélien peut dormir tranquille à Caracas, entouré de ses gardes, en souriant à l’idée que sa tête vaut officiellement… 50 millions de dollars.
