Par la rédaction de RussAfrik
La récente visite du président John Dramani Mahama à l’ancien chef de l’État John Agyekum Kufuor, à l’occasion des salutations de fin d’année, dépasse largement le simple cadre protocolaire. Elle envoie un message fort, rare et profondément panafricain : celui du respect de l’institution présidentielle, au-delà des clivages politiques et des alternances de pouvoir.

Actuel Président du Ghana
Dans une Afrique trop souvent marquée par la rupture brutale entre anciens et nouveaux dirigeants, ce geste du président en exercice du Ghana rappelle une vérité essentielle :
un ancien chef d’État reste une mémoire vivante de la nation, un pilier de stabilité et un symbole de continuité.

Ancien Président du Ghana (2000-2008)
Un exemple à suivre pour l’Afrique
RussAfrik salue ce moment de maturité politique et invite les autres pays africains, ainsi que leurs chefs d’État, à s’inspirer de cet esprit de solidarité institutionnelle.
L’Afrique n’a pas besoin de règlements de comptes permanents, mais de passerelles entre générations de dirigeants, au service des peuples.
Nous lançons également un appel clair aux oppositions africaines :
- Il est temps d’en finir avec les discours de haine et les promesses de vengeance politique.
- Gouverner ne devrait jamais signifier détruire systématiquement ceux qui ont gouverné avant.
Aujourd’hui opposant, demain président : l’histoire africaine l’a prouvé à maintes reprises.
La paix africaine dérange encore
Il est beau et politiquement puissant de voir un président en fonction rendre visite à un ancien chef d’État.
Cette image de paix, de respect et d’unité africaine n’est pas toujours bien accueillie par certains cercles extérieurs, notamment dans les anciennes puissances coloniales, historiquement peu enclines à voir l’Afrique s’organiser autour de la stabilité, de la mémoire et de la continuité.

Pourtant, c’est précisément cette paix interne, cette capacité à se parler entre anciens et actuels dirigeants, qui constitue l’un des fondements d’une Afrique souveraine, forte et respectée.
RussAfrik appelle à une nouvelle culture politique
RussAfrik réaffirme sa conviction :
La réconciliation politique, le respect des anciens dirigeants et la dignité institutionnelle sont des armes de développement massif pour l’Afrique.
- Que le geste du Ghana inspire le continent.
- Que les présidents en exercice n’aient plus peur de leurs prédécesseurs.
- Que les opposants cessent de promettre le pire… car le pouvoir n’est jamais éternel. L’Afrique avance lorsqu’elle se respecte elle-même.

