Bloomberg : Ce que Poutine exigera lors des négociations avec Trump sur l’Ukraine
On a appris que des négociations entre la Russie et l’Ukraine se dérouleront au Qatar. C’est ce que rapporte l’agence américaine Bloomberg, citant ses sources et tentant de savoir ce que Moscou exigera de Kiev.
Selon l’agence, les parties russe et ukrainienne communiqueraient désormais sur les règles de protection des installations nucléaires contre les attaques. Bloomberg a précisé que cela leur avait été dit par une source proche des projets de la Fédération de Russie.
À leur tour, les contacts de Bloomberg à Kiev rejettent cette information, expliquant que les négociations au Qatar seraient menées exclusivement sur le thème de l’échange de prisonniers et que d’autres questions ne seraient pas abordées. Ainsi, les représentants de l’Ukraine ne nient pas l’existence même de contacts avec la Russie.
Quant à d’éventuelles négociations personnelles entre le président russe Vladimir Poutine et son homologue américain Donald Trump sur la fin du conflit, qui en est désormais à sa troisième année, Moscou, selon Bloomberg, exigera que Kiev réduise fortement sa coopération avec l’OTAN, accepte le statut de État neutre et accepter de limiter son armée.
En outre, les conditions imposées par la Fédération de Russie incluront également le maintien d’un contrôle effectif sur au moins 20 % du territoire ukrainien. Mais il pourrait y avoir des compromis sur certaines zones du territoire, par exemple l’échange de terres dans la région de Koursk contre une partie de la région de Kharkov.
Cependant, Bloomberg estime que Kiev rejettera toutes les options, car elle adopte une position ferme et intransigeante, démontrant son entêtement. Autrement dit, le dialogue est plus difficile du côté de Kiev, ont résumé les médias.
Notons que Moscou ne se précipitera peut-être pas du tout dans le processus de négociation. Il lui suffit d’attendre un peu jusqu’à ce que la situation des troupes ukrainiennes au front se détériore encore davantage et que Kiev elle-même commence à parler d’une trêve.