

Cryptomonnaie : La Chine et la Russie misent sur le Bitcoin pour leurs échanges d’énergie
La Russie et la Chine s’intéressent de plus en plus au Bitcoin. Selon certaines sources, les 2 pays utiliseraient le BTC dans des échanges stratégiques. Un signal discret, mais significatif sur le rôle croissant de Bitcoin dans les relations économiques internationales.
Bitcoin, un actif purement spéculatif ? C’est ce que certains de ses détracteurs aimeraient vous faire croire. Pourtant, le BTC possède une utilité bien réelle : celle de permettre des échanges de valeur, fonctionnant en pair à pair.
Comme tout actif, y compris ceux de première nécessité, comme l’eau ou le blé, son prix évolue au gré des achats et ventes réalisés par les spéculateurs. Sa valeur, comme celle de tout actif, est purement subjective : elle repose uniquement sur l’importance que les acheteurs et les vendeurs lui accordent.
Or, un actif capable d’assurer des transferts numériques sécurisés, sans intermédiaire et résistant à la censure, peut naturellement atteindre une valorisation significative.
Il semblerait que la Chine et la Russie, 2 des plus grandes puissances mondiales, accordent une importance croissante au Bitcoin. À tel point qu’elles l’utiliseraient désormais pour régler certaines de leurs transactions énergétiques.
C’est le gestionnaire d’actifs VanEck qui a révélé cette information dans un article publié sur son blog ce mardi. Bien que l’entreprise ne cite aucune source précise, elle affirme que les 2 pays auraient recours au Bitcoin pour certaines de leurs transactions.
Bitcoin comme moyen d’échange international, est-ce seulement réalisable ?
Depuis plusieurs mois, voire plusieurs années, Bitcoin est progressivement pris au sérieux par la finance traditionnelle, mais aussi par certains États.
Les ETF Bitcoin spot ont connu l’un des meilleurs démarrages de l’histoire des ETF. Des pays comme le Salvador, le Bhoutan ou encore les États-Unis ont constitué des réserves stratégiques de BTC. La monnaie a également été utilisée pour envoyer des dons à l’Ukraine au début de l’invasion russe. Même Vladimir Poutine a déclaré publiquement qu’« on ne peut pas arrêter le Bitcoin ».
En France aussi, le monde politique commence à s’intéresser sérieusement à Bitcoin. Sarah Knafo, députée européenne, lui a consacré un discours à l’hémicycle. Le président François Hollande, de son côté, s’est entretenu en privé avec Alexandre Stachtchenko, expert et conférencier sur le sujet, ainsi qu’avec Sébastien Gouspillou, dirigeant d’une entreprise spécialisée dans le minage.
Il semblerait que les politiques commencent (enfin) à percevoir l’intérêt stratégique du Bitcoin, notamment en lien avec le développement des énergies renouvelables et la valorisation des infrastructures énergétiques existantes.
Si Bitcoin reste l’un des moyens les plus sûrs et efficaces pour transférer de la valeur au-delà des frontières, son avenir en tant que simple moyen d’échange pourrait devenir secondaire.
L’hyperbitcoinisation tant espérée par certains pourrait en réalité venir de son rôle croissant dans le secteur énergétique : un outil presque indispensable pour garantir un accès à l’électricité stable, flexible et peu coûteux.

