Donald Trump de retour devant la justice ce jeudi, pour avoir tenté d’inverser les résultats à la présidentielle de 2020
L’ex-président américain va plaider non coupable de nouveau ce jeudi lors de son procès pour tentatives illicites d’inverser les résultats de l’élection de 2020, selon un document déposé mardi par ses avocats.
C’est une audience cruciale qui s’annonce ce jeudi 5 septembre. Elle intervient dans le cadre de l’affaire de subversion des élections de 2020 par l’ex-président américain Donald Trump. Ce dernier avait réfuté les résultats donnant gagnant le démocrate Joe Biden.
Plusieurs étapes ont rythmé cette procédure. Tout d’abord, Donald Trump avait précédemment été inculpé, le 1er août 2023, pour ses tentatives d’inverser le résultat de l’élection présidentielle de 2020. Les chefs d’accusation étaient les suivants : complot à l’encontre de l’Etat américain, obstruction d’une procédure officielle, et atteinte aux droits civils. Ces chefs d’accusation font notamment référence à sa responsabilité dans l’assaut du Capitole, le 6 janvier 2021 par des partisans extrémistes et suprémacistes.
«Malgré sa défaite, le prévenu était déterminé à rester au pouvoir : par conséquent, pendant plus de deux mois après le scrutin du 3 novembre 2020, le prévenu a diffusé des mensonges selon lesquels il y avait eu des fraudes ayant modifié le résultat, et qu’il avait en fait gagné», expliquait l’acte de mise en accusation.
Plusieurs procédures en cours
Donald Trump avait alors plaidé non coupable et avait revendiqué son immunité pénale. Ainsi, la Cour suprême américaine s’est saisie de cette question en février 2024, retardant la tenue de son procès fédéral pour les chefs d’accusation cités avant. Le 1er juillet 2024, Donald Trump triomphe puisqu’à la suite d’un arrêt inédit de la Cour suprême, plus haute juridiction du pays, une large immunité pénale est reconnue pour l’ex-président.
Mais la procédure ne s’arrête pas là puisque, le 27 août dernier, le procureur spécial Jack Smith a révisé l’acte d’accusation contre Donald Trump. Le document qui contient les quatre mêmes chefs d’accusation que le précédent, émis le 1er août 2023, «traduit la volonté de l’accusation de respecter et d’appliquer les conclusions et instructions de la Cour suprême», a précisé dans un communiqué un porte-parole du ministère de la Justice, Peter Carr.
