

À travers l’histoire économique, les grandes nations se sont toujours distinguées par leur capacité à anticiper les révolutions technologiques. Aujourd’hui, les cryptomonnaies incarnent cette nouvelle rupture.
Et si l’Afrique osait enfin sa souveraineté monétaire à l’ère des cryptomonnaies ?
Aux États-Unis, Donald Trump a pris une décision historique : légaliser les cryptomonnaies. Le président américain ne les considère pas comme une simple spéculation, mais comme un outil stratégique. Grâce à elles, il a attiré des investissements colossaux, levé des fonds pour financer des projets majeurs et donné un nouvel élan à son programme politique MAGA – Make America Great Again. Loin d’être un pari risqué, la crypto est devenue un pilier de la souveraineté économique américaine.
Plus au sud, au Salvador, le président Nayib Bukele a fait preuve de vision. Dès 2020, alors que beaucoup doutaient encore du bitcoin, il a choisi d’y investir environ 30 % de la trésorerie nationale, à une valeur d’environ 25 000 dollars par unité. Résultat : quelques années plus tard, le pays a généré des profits considérables. Ces bénéfices ne sont pas restés abstraits : ils financent aujourd’hui des hôpitaux, des écoles et des infrastructures essentielles. Là où d’autres voyaient un risque, Bukele a vu une chance de développement national.
L’Afrique en retard par peur et par dépendance
Et l’Afrique ? Sur ce continent, ceux qui osent défendre les cryptomonnaies sont souvent taxés « d’arnaqueurs », caricaturés et parfois même persécutés. Là où l’Amérique investit, là où le Salvador construit, l’Afrique hésite.
Pourquoi ? Parce que beaucoup de nos pays restent prisonniers d’un système monétaire qui ne leur appartient pas. Les États francophones, en particulier, continuent d’utiliser une monnaie héritée de la colonisation, qui freine leur autonomie et leur capacité d’investissement. Les statistiques sont claires : les pays qui ne contrôlent pas leur monnaie nationale connaissent un retard structurel de développement.
Une jeunesse prête mais bridée
Pourtant, l’Afrique a tous les atouts. Elle est le continent le plus jeune du monde, avec plus de 70 % de sa population âgée de moins de 30 ans. Cette jeunesse, si elle était dotée d’outils financiers modernes et adaptés, pourrait devenir le moteur d’un développement endogène sans précédent.
Mais comment bâtir un avenir solide avec une monnaie que l’on ne contrôle pas ? Comment financer ses propres projets quand la politique monétaire est dictée de l’extérieur ?
Joins au téléphone, voici ce que nous confie Mr SIMB Emile Parfait, appelé Roi des crypto monnaie en Afrique:
Ma conviction : la crypto comme instrument de souveraineté
Je défends la cryptomonnaie non pas comme une mode, mais comme un outil d’émancipation et de libération économique.
Elle doit permettre à chaque pays africain de prendre son destin en main, de financer son développement et de valoriser ses ressources naturelles et humaines.
« L’Afrique est le continent le plus jeune du monde, avec plus de 70 % de sa population âgée de moins de 30 ans. Cette force démographique doit être notre plus grande richesse. Mais tant que nos pays, en particulier les États francophones, n’auront pas leur propre monnaie, ils resteront prisonniers d’un modèle de dépendance. Les statistiques le prouvent : ceux qui n’ont pas la maîtrise de leur monnaie connaissent un retard structurel de développement.
Je défends la cryptomonnaie non pas comme une mode, mais comme un outil d’émancipation. Elle doit permettre à chaque pays africain de prendre son destin en main, de financer son développement et de valoriser ses ressources. Mon combat est un combat panafricain : libérer le Cameroun et les pays d’Afrique francophone de toute tutelle monétaire étrangère. »
Pourquoi les critiques ?
Beaucoup s’interrogent : pourquoi, si cette vision est juste, suscite-t-elle autant de critiques ? La réponse est simple : l’ignorance et la peur du changement. Chaque révolution technologique a connu son lot de résistances. Les pionniers sont souvent incompris, parfois attaqués, avant que leur vision ne devienne la norme.
En Europe comme en Amérique, les grands entrepreneurs qui ont bouleversé les habitudes ont été critiqués. L’Afrique n’échappe pas à cette règle. Les insultes et les attaques contre les défenseurs des cryptomonnaies ne sont pas une preuve de leur erreur, mais au contraire, une preuve qu’ils dérangent un statu quo.
L’Afrique doit oser
Alors je pose la question : qu’attendent les pays africains ?
Allons-nous rester spectateurs d’une révolution financière mondiale, pendant que d’autres construisent leurs hôpitaux, financent leurs infrastructures et attirent des milliards d’investissements ? Ou allons-nous enfin saisir cette opportunité pour bâtir notre propre avenir ?
L’Afrique ne doit pas être le dernier wagon d’un train lancé à toute vitesse. Elle a la possibilité d’être en tête, si elle ose investir dans ses jeunes, dans ses ressources, et dans une monnaie qu’elle contrôle.
Un combat panafricain
“Mon combat est un combat de souveraineté. Il ne s’agit pas seulement d’économie ou de technologie, mais d’avenir. Libérer le Cameroun et les pays francophones de toute tutelle monétaire, offrir à la jeunesse africaine un outil de développement et de dignité, voilà ce qui motive mon engagement.” Emile Parfait SIMB
Le monde avance. Les États-Unis, le Salvador et bien d’autres en profitent déjà. L’Afrique ne peut plus se permettre d’attendre.
Alioum Seidou, Cameroun
La rédaction.

