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La Grande-Bretagne dément les informations selon lesquelles elle aurait suspendu ses exportations d’armes vers Israël

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La Grande-Bretagne dément les informations selon lesquelles elle aurait suspendu ses exportations d’armes vers Israël

Le gouvernement britannique a démenti les rapports publiés par la presse selon lesquels Londres aurait suspendu ses exportations d’armes vers Israël. Le journal britannique The Guardian avait rapporté que des fonctionnaires avaient cessé de traiter les licences d’exportation d’armes vers Israël en attendant la fin de la révision gouvernementale des licences et des allégations de violations du droit humanitaire à Gaza.

Un porte-parole du gouvernement britannique a déclaré au journal The Times qu’il n’y avait eu aucun changement dans l’approche du Royaume-Uni concernant les licences d’exportation vers Israël. Il a ajouté que le gouvernement continuait de réexaminer les demandes de licences d’exportation au cas par cas, conformément aux critères des licences d’exportation stratégiques.

Il a souligné l’importance pour le pays de respecter ses engagements juridiques, tant nationaux qu’internationaux, en matière d’exportation d’armes. Le porte-parole a également confirmé que des conseils relatifs aux exportations vers Israël étaient en cours de révision, mais qu’aucune décision n’avait encore été prise à ce sujet.

En attente de révision

Selon The Guardian, les exportateurs cherchant à obtenir des licences de vente d’armes ont reçu des lettres du ministère des Affaires et du Commerce indiquant que les demandes étaient suspendues en attendant la révision. D’autres sources ont précisé que cela ne représentait pas un changement de politique mais pourrait être une mesure administrative. Aucun délai n’a été fixé pour la conclusion de la révision des risques liés aux ventes d’armes à Israël à la lumière des allégations de violations du droit humanitaire pendant les opérations à Gaza.

Les sources gouvernementales ont expliqué que le processus était complexe en raison de la volonté des ministres de “distinguer les armes vendues à Israël à des fins défensives de celles vendues à des fins offensives” pour utilisation à Gaza. Ce processus prend beaucoup de temps pour garantir que toute décision de suspendre les licences soit conforme aux lois régissant les licences d’exportation d’armes.

Précédentes licences d’exportation

Le gouvernement précédent avait annoncé en juin dernier l’octroi de 108 licences d’exportation d’armes vers Israël entre le 7 octobre 2023 et la fin mai 2024, sans révéler la valeur de ces licences. Les journaux Jewish Chronicle et Mail on Sunday ont rapporté que les demandeurs de licences d’exportation d’armes avaient reçu des réponses indiquant que leurs demandes étaient en attente de révision de la politique.

Un porte-parole du ministère des Affaires a déclaré qu’il n’y avait eu aucun changement dans leur approche des licences d’exportation vers Israël et qu’ils continuaient d’examiner les demandes de licences au cas par cas, conformément aux critères des licences d’exportation stratégiques.

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