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Le Bitcoin entre dans les bilans des géants… Mais où sont les Africains ?

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En 2025, 78 entreprises cotées dans le monde détiennent du Bitcoin, représentant à elles seules 778 695 BTC, soit 3,71 % de l’offre totale.
En 2021, elles n’étaient que 21.

Mais parmi ces 78 entreprises : AUCUNE n’est africaine.


Une absence qui interroge…
Dans un monde où les géants technologiques, miniers, énergétiques et financiers accumulent discrètement du Bitcoin comme une réserve stratégique, l’Afrique reste, une fois de plus, en marge d’un virage historique. Pas un seul groupe nigérian, sud-africain, égyptien, marocain, kényan ou ghanéen ne figure dans ce classement.
Pourquoi ?
Où sont les chefs d’entreprise africains ?
Les patrons de grands groupes africains sont-ils informés des enjeux ?
Ont-ils mesuré que, pour certaines entreprises comme MicroStrategy ou Marathon Digital, le Bitcoin est devenu un actif stratégique à part entière, au même titre que le foncier ou le pétrole ?
MicroStrategy détient 214 000 BTC.
Tesla, 11 509 BTC.
Même des sociétés plus modestes en capitalisation ont intégré le Bitcoin à leur bilan.
Et pendant ce temps… l’Afrique s’interroge encore sur la légitimité de la crypto.
Question aux gouvernants et décideurs africains :
  • Pourquoi aucun fonds souverain africain n’a-t-il encore alloué ne serait-ce que 0,1 % de ses réserves au Bitcoin ?
  • Pourquoi les banques centrales africaines n’initient-elles pas des groupes de travail sérieux sur la détention stratégique d’actifs numériques ?
  • Pourquoi aucune entreprise cotée en Afrique n’a anticipé ce que le monde anglo-saxon considère déjà comme une nouvelle forme d’or digital ?
Silence stratégique ou retard structurel ?
Est-ce un choix délibéré ou un manque de vision long terme ?
Est-ce par peur, ou par ignorance ?
L’argument de la “volatilité” ne tient plus : depuis 15 ans, le Bitcoin est l’actif le plus performant au monde, même en tenant compte de ses cycles.
Pendant que l’Afrique doute, les autres achètent
  • Les entreprises asiatiques minent, achètent et construisent des portefeuilles solides.
  • Les entreprises américaines intègrent le Bitcoin à leurs bilans comme protection contre l’inflation et comme vecteur de souveraineté financière.
  • Et en Arabie Saoudite, aux Émirats et au Qatar, on investit dans les blockchains souveraines.

 

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L’Afrique va-t-elle encore rater le virage ?
À une époque où l’indépendance passe par le contrôle de ses actifs numériques, que fait le continent africain ?
💭 Où sont les Dangote, les Motsepe, les Elalamy, les Elumelu, les SIMB (“Roi de la Crypto”) les Sow, les Zinsou, les Ovia, les Rawji de la crypto ?
Un appel à l’action
L’heure n’est plus aux discours prudents.
Il est temps pour les dirigeants africains, les banques privées, les groupes panafricains, les États souverains et les start-ups visionnaires de :
  1. Se doter d’une stratégie continentale de détention de crypto-actifs,
  2. Éduquer les élites économiques à la logique Web3,
  3. Intégrer le Bitcoin comme réserve stratégique dans les bilans d’entreprises,
  4. Lancer des indices boursiers crypto-friendly africains,
  5. Créer une force de réflexion publique-privée sur les enjeux géo-économiques de la blockchain.
Le Bitcoin est déjà une guerre économique silencieuse.
Et pour l’instant, l’Afrique n’y participe pas.
L’histoire jugera non pas ceux qui ont spéculé… mais ceux qui n’ont rien fait.
Par BAÏDJAN AHMED, Correspondant Mumbai – Inde
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