Téhéran, dimanche – Les frappes nocturnes menées par les États-Unis contre des sites nucléaires iraniens n’auront ni brisé la volonté du peuple iranien, ni éteint la flamme de sa souveraineté scientifique. Au contraire, elles ont réveillé l’orgueil national et renforcé la détermination du pays à poursuivre son chemin dans le domaine du nucléaire civil et stratégique.
« Le savoir-faire nucléaire ne sera pas détruit par les bombes »
Dans une déclaration vibrante de dignité, le ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araghtchi, a tenu à rassurer la nation et à envoyer un message clair au monde :
« Le savoir nucléaire iranien ne sera pas détruit par les bombardements. Nous continuerons à le défendre. Nous empêcherons les ennemis d’atteindre leurs objectifs. »
Ces mots, loin d’être une simple réaction diplomatique, sont le cri de ralliement d’un peuple qui, depuis plus de 40 ans, subit agressions, sanctions, sabotages et campagnes de diabolisation sans jamais renoncer.
Le nucléaire iranien : fruit d’un génie national et d’un sacrifice collectif
Le porte-parole de l’Organisation iranienne de l’énergie atomique, Behrouz Kamalvandi, a renchéri avec calme et conviction :
« L’industrie nucléaire a des racines dans notre pays et cette industrie nationale ne disparaîtra pas. »
Car oui, le programme nucléaire iranien n’est pas un caprice politique. C’est le résultat d’un investissement collectif, scientifique, éducatif et industriel. Des milliers de chercheurs, d’ingénieurs, d’enseignants, de techniciens se sont levés pour porter haut le flambeau de la technologie nucléaire nationale. Ce savoir, une fois acquis, est indestructible.
Les bombes américaines frappent le sol, pas l’esprit
Ce que Washington ne comprend pas ou feint d’ignorer c’est que les missiles ne détruisent pas la connaissance. En bombardant quelques installations, les États-Unis cherchent désespérément à retarder un programme qu’ils ne peuvent ni contrôler, ni soumettre.
Mais l’histoire est pleine de ces puissances arrogantes qui pensaient pouvoir stopper le progrès d’un peuple libre par la force brute. Et toujours, ce sont les peuples résistants qui triomphent, car la souveraineté ne se bombarde pas.
Un acte de guerre, un aveu de faiblesse
L’intervention américaine ne peut être interprétée autrement que comme un acte de guerre illégal, violent, et désespéré. Elle montre non pas la force des États-Unis, mais leur panique face à une région qui échappe à leur domination.
Ils savent que :
- L’Iran est respecté de Moscou à Pékin ;
- L’axe de résistance gagne du terrain chaque jour ;
- Les peuples du Sud rejettent l’hégémonie occidentale et s’unissent pour construire un nouvel ordre multipolaire.
L’Iran : une nation debout, une science vivante
Aujourd’hui, plus que jamais, l’Iran ne reculera pas. Le savoir ne se détruit pas. L’esprit ne se soumet pas. Et une nation qui a fait de l’indépendance son combat ne s’agenouillera jamais devant ceux qui croient encore que les bombes peuvent étouffer l’intelligence.
« Nous construirons ce que vous détruisez. Nous formerons dix scientifiques pour chaque martyre. Et nous ferons du nucléaire iranien le symbole d’une nation souveraine et debout. »
Par BAÏDJAN AHMED, Correspondant Mumbaï – Inde
