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Ouagadougou riposte à l’ONU et expulse sa représentante

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Coup de tonnerre diplomatique à Ouagadougou : le Burkina Faso a déclaré, le 18 août 2025, la coordonnatrice des Nations Unies, Carol Flore-Smereczniak, persona non grata. Les autorités burkinabè exigent son départ immédiat du territoire, après un rapport jugé mensonger et insultant pour la nation.


Pour comprendre ce geste fort, il faut rappeler le contexte. Depuis plusieurs années, le Burkina Faso affronte l’une des guerres les plus rudes de son histoire : des groupes armés terroristes attaquent villages, écoles et marchés, cherchant à briser la nation. Face à cette menace, les autorités burkinabè ont engagé un combat de survie, mobilisant toutes les énergies de la population pour défendre la patrie. Le pays, dans cet effort colossal, a déjà payé le prix fort en vies humaines et en souffrances.

Et c’est précisément dans ce contexte de lutte acharnée que l’ONU a cru bon publier un rapport plaçant le Burkina Faso sur une « liste noire » des États accusés de violations des droits des enfants. Un texte rédigé à distance, sans nuance, qui met sur le même plan des autorités légitimes et des groupes criminels qui massacrent sans relâche. Autant dire une provocation.

La réaction de Ouagadougou a été à la hauteur de l’insulte : expulsion pure et simple de la représentante onusienne. Carol Flore-Smereczniak est donc sommée de quitter immédiatement le territoire. Un geste qui choque certains observateurs internationaux, mais qui s’explique aisément : quand un partenaire prétend coopérer tout en salissant votre nom, la moindre des choses est de rappeler où s’arrête la politesse.

Les autorités burkinabè l’ont répété avec clarté : ce rapport est « sans fondement », « injuste » et « insultant pour la nation ». Comment accepter que des sacrifices immenses soient ignorés, que la lutte héroïque d’un peuple pour sa survie soit travestie en accusations de violation des droits ? Le Burkina Faso, qui n’a jamais cessé de protéger ses citoyens, refuse que sa dignité soit piétinée.

Derrière cette décision, il y a un message limpide : le Burkina Faso n’est pas une terre sans maître. Ceux qui veulent travailler aux côtés des Burkinabè doivent le faire avec respect, avec loyauté, et non en distribuant des leçons écrites dans des bureaux confortables à des milliers de kilomètres. Sinon, la porte leur est ouverte, et la sortie indiquée avec clarté.

Ainsi, en déclarant Carol Flore-Smereczniak persona non grata, Ouagadougou ne fait pas un caprice diplomatique, il rappelle simplement une évidence : le Burkina Faso est souverain, digne, et déterminé à choisir lui-même son destin, sans se laisser dicter son image par des rapports biaisés.

Mamadou Cheikh, Correspondant Sénégal

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