« Pour l’Afrique, les BRICS sont une opportunité importante et déterminante », selon Kémi Séba

« Pour l’Afrique, les BRICS sont une opportunité importante et déterminante », selon Kémi Séba

Le militant panafricain Kémi Séba a fait part auprès de Sputnik de la nécessité pour l’Afrique de rejoindre les BRICS et d’abandonner le franc CFA. Des changements clés qui favorisent la diminution de l’influence occidentale et qui ouvrent la voie vers un monde multipolaire.

Alors que de plus en plus de pays africains manifestent leur volonté de rejoindre les BRICS, cette éventuelle adhésion a été saluée par le militant panafricain Kémi Séba dans une interview accordée à Sputnik, en marge du deuxième Forum international “Russie-Afrique: quelle est la suite?”, qui se tient du 24 au 26 octobre à Moscou.

« Les BRICS, c’est une opportunité extraordinaire, justement de consolidation pour un monde multipolaire. Les BRICS sont pour nous une opportunité importante, déterminante », a-t-il déclaré.

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Cette organisation économique compte maintenant cinq pays membres, notamment la Russie, le Brésil, l’Inde, la Chine et l’Afrique du Sud. Les pays candidats sont l’Argentine et l’Iran, tandis que plus d’une dizaine de pays dont l’Algérie, l’Égypte, le Nigeria, la Turquie … ont exprimé leur souhait de rejoindre les BRICS.
« Il faut que les Africains prennent leurs responsabilités et soient dedans. Pour cela il faut que nos dirigeants comprennent qu’ils doivent cesser d’être les caniches de l’Occident », poursuit M. Séba.

Sortir du franc CFA

L’autre marqueur de la dépendance occidentale, notamment de l’influence française, est le franc CFA. De plus en plus de voix se lèvent pour réclamer la fin de cette monnaie. Mais le combat s’annonce long, selon le militant
« Pour un pays, sortir seul du franc CFA c’est compliqué, il faut que ce soit une décision collective. Il y a deux camps: le camp anglophone et le camp francophone. Le camp francophone, au sein de l’UMOA en Afrique de l’Ouest notamment, veut transformer le franc CFA en éco mais un éco qui aura toujours un taux de parité fixe, aligné à l’euro. Le camp anglophone veut un taux de change flexible. De telle sorte qu’on puisse être adapté aux fluctuations globales de l’économie », a expliqué M.Séba.

Selon lui, un travail devrait être mené par le biais d’efforts concertés. En cas d’absence de réponse forte des autorités, la population pourrait intervenir:
« Mais c’est un combat qui doit être mené, nous on a fait notre part, les élites doivent mener la leur. Il y a eu la Covid qui l’a stoppé parce qu’il y a des critères de convergence qui devaient être réunis par la plupart des pays de la CEDEAO. On verra. Si les pays prennent leurs responsabilités, on leur laisse encore le temps parce qu’il y a encore beaucoup de bouleversements, de crises. Si on voit qu’ils continuent à être dans le dilatoire, on ressortira les gens dans la rue. On l’a fait et on le fera. La rue on la mobilise pour dénoncer les bases militaires, mais on peut toujours élargir le débat », conclut-il.

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