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Présidentielle :  Les Iraniens aux urnes ce jour pour élire leur président après le décès d’Ebrahim Raïssi

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Présidentielle :  Les Iraniens aux urnes ce jour pour élire leur président après le décès d’Ebrahim Raïssi

Les bureaux de vote ont ouvert en Iran pour le premier tour de l’élection présidentielle. Le scrutin a lieu un an plus tôt que prévu, après le décès du président Ebrahim Raïssi dans un accident d’hélicoptère le 12 mai. Les mouvements de femmes iraniennes portent un regard critique sur cette élection.

Quelque 61 millions d’Iraniens et Iraniennes sont appelés aux urnes dans les 58’640 bureaux de vote disséminés dans l’immense pays, de la mer Caspienne au nord au Golfe dans le sud.

Comme il est de tradition, c’est le guide suprême, l’ayatollah Ali Khamenei, qui a lancé les opérations en votant dès 8h devant des dizaines de caméras à Téhéran.

L’issue de ce scrutin ne devrait avoir que peu d’incidence en matière de politique, mais pourrait influer sur la succession de l’ayatollah Ali Khamenei. Les résultats officiels sont attendus au plus tard dimanche, mais des estimations devraient être publiées samedi.

Quatre candidats

Quatre candidats, des hommes quinquagénaires ou sexagénaires, sont en lice pour succéder à Ebrahim Raïssi après que deux de ceux qui avaient été approuvés par le Conseil iranien des gardiens de la Révolution ont retiré leur candidature jeudi. Si aucun d’entre eux ne rassemble plus de la moitié des suffrages, un second tour se tiendra le 5 juillet, ce qui n’a été le cas que lors d’une seule présidentielle, en 2005, depuis l’avènement de la République islamique il y a 45 ans.

La surprise pourrait provenir du seul candidat réformateur, Massoud Pezeshkian, un député de 69 ans quasi-inconnu jusqu’ici. Ce médecin d’origine azérie, une minorité du nord-ouest de l’Iran, a redonné espoir aux camps réformateur et modéré, totalement marginalisés ces dernières années par les conservateurs et ultraconservateurs.

Face à lui, les partisans du pouvoir actuel se divisent entre les candidats Mohammad-Bagher Ghalibaf, président conservateur du Parlement, et Saïd Jalili, ancien négociateur ultraconservateur du dossier nucléaire et hostile à un rapprochement avec l’Occident. Un troisième candidat conservateur, Mostafa Pourmohammadi, est aussi en course.

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