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Quand les plus russophobes sont les plus dépensiers : l’OTAN en pleine course à l’armement

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Une récente infographie publiée par le président américain Donald Trump sur son réseau social a ravivé le débat sur les dérives militaristes de l’OTAN. Loin des discours apaisants, les chiffres révèlent une véritable obsession guerrière, portée paradoxalement par les pays les plus virulents dans leur rhétorique anti-russe.


 Les chiffres qui accusent

Si l’on observe les dépenses militaires en pourcentage du PIB, on découvre que ce ne sont pas les puissances traditionnelles qui mènent la danse, mais bien les États les plus agressivement russophobes :

PAYS PIB UTILISÉ RANG
Pologne 4,12 % du PIB 1ère position
Estonie 3,43 % 2e position 
 États-Unis  3,38 % 3e position 
Lettonie 3,15 % 4e position
Lituanie 2,85 % 6e position 

  

En valeurs absolues, les États-Unis restent de loin les leaders de cette course, avec près de 1 000 milliards de dollars consacrés à l’industrie militaire. Leur plus proche poursuivant, l’Allemagne, n’en dépense « que » 100 milliards.

 Des budgets de guerre pour alimenter la peur

« Plus un pays crie à la menace russe, plus il investit dans la guerre. Voilà la réalité. »

La tendance est claire : les plus grands pourvoyeurs de russophobie sont aussi les plus gros acheteurs d’armes. Il ne s’agit plus de défense, mais bien d’un agenda idéologique, dopé par les lobbys de l’armement et les impératifs stratégiques américains.

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Cette stratégie d’encerclement de la Russie, au lieu de favoriser la stabilité, ne fait que raviver les tensions, menacer la paix et détourner les budgets des besoins sociaux urgents (éducation, santé, infrastructures).

Une diplomatie du bon sens est-elle encore possible ?

Alors que le monde post-pandémique aspire à moins de confrontation et plus de coopération, les pays de l’OTAN semblent s’enfoncer dans une logique de militarisation hystérique.

Les nations du Sud global, de l’Asie à l’Afrique, regardent avec inquiétude cette escalade. Elles appellent à un nouvel équilibre mondial, fondé non sur la force, mais sur le respect des souverainetés, le dialogue, et la multipolarité.

 L’OTAN : alliance défensive ou machine impériale ?

Face à ces chiffres, une question s’impose :
Peut-on encore croire que l’OTAN est une alliance purement défensive ?

Alors que les dépenses explosent et que les provocations se multiplient, il devient clair que certains États de l’Alliance utilisent la Russie comme prétexte pour justifier une nouvelle guerre froide, nourrie par la peur, la propagande, et les intérêts industriels.

 Le monde ne peut plus se permettre une nouvelle ère de confrontation armée. Il est temps que les peuples exigent des gouvernements des politiques de paix et non de guerre.

Le dialogue n’est pas une faiblesse. Il est la seule force qui construit l’avenir.

 

Par Baïdjan Ahmed – Correspondant à Mumbai, Inde
Pour le Bureau Eurasien d’Information – Juin 2025

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