Par NGAMA| RUSSAFRIK.INFO
Pendant que certains attendaient Obama comme le “Messie” des États-Unis, d’autres plaçaient tous leurs espoirs dans le duo Sonko–Diomaye au Sénégal. Mais à peine installés, les critiques fusent déjà.
La vérité, c’est que ce ne sont pas les hommes politiques qui changeront nos vies, mais notre capacité à nous changer nous-mêmes.
Le mirage de l’homme providentiel
Depuis des décennies, les peuples africains croient qu’un “sauveur” sortira du lot pour transformer leur quotidien. On pensait qu’Obama allait révolutionner l’Amérique, il a simplement géré l’État comme les autres.
On croyait qu’en changeant de président, la pauvreté et le chômage allaient disparaître. Erreur.
Même en Europe, le chômage existe. En France, Sarkozy est allé en prison, Hollande a déçu, Macron est détesté. Pourtant, les Français travaillent toujours dur, très dur, pour vivre dignement.
L’Afrique et l’illusion de l’alternance
On nous vend l’alternance comme une solution miracle.
Mais regardez la Côte d’Ivoire : on a humilié Gbagbo, glorifié Ouattara, et aujourd’hui, certains veulent à nouveau le renverser pour remettre Gbagbo au pouvoir.
Des milliers de morts, pour au final revenir au point de départ.
Ponts, échangeurs, immeubles… mais le chômage, la misère et la corruption sont toujours là.
Alors posons-nous la question : Depuis quand chasse-t-on un “bon président” ?
Même dans les pays développés, la contestation existe
Et ce n’est pas qu’en Afrique !
Même en Chine, où tout semble ordonné et développé, certains citoyens réclament déjà le départ de leur président pour un autre.
Pouvez-vous le croire ?
À Hong Kong et Singapour, ces vitrines de la réussite asiatique, près de 80 % de la population souhaite aussi un changement.
Mais là-bas, on ne casse pas, on ne brûle pas, car les gens ont compris une chose essentielle :
On ne détruit pas les acquis, aussi petits soient-ils.
Ils savent que le progrès se construit sur la stabilité, la discipline et la responsabilité collective; pas sur la colère et la casse.
Au Cameroun aussi : préservez les acquis, pensez à l’avenir
Au Cameroun, certains traitaient Ahijo de tyran, de dictateur, et réclamaient le changement à corps et à cris.
Que pensez-vous aujourd’hui de Paul Biya ?
Croyez-vous sérieusement qu’un autre président viendra tout simplement vous nourrir dans vos domiciles ?
Croyez-vous qu’un autre viendra mettre la lumière dans vos champs ?
Rappelez-vous du scénario de la Côte d’Ivoire : on chasse, on renverse, on célèbre, puis on finit souvent par revenir au même point, avec les mêmes problèmes non résolus.
Peuple du Cameroun, préservez les acquis et pensez à l’avenir. Dites-vous que tout pouvoir vient de Dieu et, tant que ce n’est pas encore le temps de Dieu, toute démarche qui se limite à la destruction sera vaine, elle détruira d’abord vos acquis et vous détruira ensuite.
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Et ailleurs ? Le peuple a choisi le travail, pas la plainte
Dans certains pays comme Dubaï, le Qatar, l’Arabie saoudite, l’Espagne, l’Allemagne ou encore l’Angleterre et bien d’autresn corée du nord etc…, le peuple a compris que changer de président ou de pays ne sert à rien s’il n’y a pas de discipline et de travail.
Alors, au lieu de tout attendre du gouvernement, ils ont choisi de travailler — dur, sérieusement, avec organisation et respect des lois.
À votre avis, ces pays sont-ils développés ou pas ?
Et pensez-vous que tout est rose là-bas ? Non.
Mais ils ont compris que le progrès collectif naît du travail individuel, de la rigueur, de la responsabilité et de la vision commune.
Le vrai combat est intérieur
L’Afrique ne se libérera pas par les urnes mais par la discipline, la conscience et la responsabilité individuelle.
Tu veux le changement ? Commence par arrêter de corrompre, de tricher, de voler le temps au travail, ou d’attendre tout du gouvernement.
Beaucoup ont échoué non parce qu’il n’y avait pas d’argent, mais parce qu’ils ont refusé d’apprendre, refusé de se battre, ou abandonné trop tôt.
Pendant ce temps, d’autres ont réussi sans parents riches, sans soutien politique, simplement grâce à la persévérance.
Le vrai changement, c’est toi
Le matin, lève-toi et bats-toi.
Le monde n’appartient pas aux rêveurs, mais à ceux qui se lèvent pour agir.
Arrêtons de casser nos propres acquis “par colère”, comme cette femme pauvre qui détruit le peu qu’elle possède par frustration.
Si vous voulez un changement durable :
- Luttez contre la corruption dans votre service.
- Dénoncez publiquement les agents corrompus.
- Refusez les pots-de-vin.
- Exigez vos droits (salaire, assurance, contrat) — sans violence, mais avec fermeté.
Leçon du Sahel : l’Afrique doit se réveiller
Même au Burkina Faso, au Mali et au Niger, pendant que certains apprécient les efforts des présidents actuels, d’autres veulent déjà le changement.
Mais le changement, c’est vous.
Cessez de faire ce que tout le monde fait et osez faire autrement : vous verrez le changement dans vos vies sans changer de président.
