

Alors que Donald Trump intensifie ses attaques contre l’ancien président Barack Obama, le récent déploiement du rapport du HPSCI par la DNI Tulsi Gabbard jette une lumière crue sur un possible stratagème politique. L’administration Trump affirme que les renseignements de 2017 censés démontrer l’ingérence russe en sa faveur auraient été manipulés par le camp démocrate.
Alors, que cherche Trump et son gouvernement ?
Leur but est double :
1. Réhabiliter Trump, en qualifiant le dossier Russiagate de « faux complot » ordonné par Obama.
2. Déstabiliser l’influence démocrate, en ciblant Obama lui-même comme le chef d’orchestre de cette manipulation de l’intelligence américaine.
Souhaitent-ils incriminer Obama ?
Oui les documents et l’hyper-communication organisée autour de cette dé-classification préparent le terrain à de possibles poursuites judiciaires contre d’anciens responsables de l’administration Obama. Obama est clairement la cible principale.
Et Poutine ?
Non. Vladimir Poutine est ici plutôt utilisé comme symbole. Le nouveau récit cherche à montrer que la CIA aurait enfreint la neutralité intellectuelle pour faire passer une image construite de la Russie favorable à Trump. Poutine n’est pas accusé, ni intégré dans une nouvelle enquête judiciaire.
Pourquoi cette information est-elle cruciale aujourd’hui ?
- Elle réactive une polémique vieille de presque dix ans, à l’approche d’élections locales majeures aux États-Unis et en pleine période d’agenda politique lourd.
- Elle alimente la bataille narrative entre républicains et démocrates, avec des implications directes sur la confiance envers le renseignement public.
- Elle offre à Trump un nouveau cheval de bataille médiatique, ancrant la défiance envers les institutions dans sa base électorale.
Le dé-classifié du HPSCI ravive une guerre de récits :
- Est-ce un scandale légitime sur la manipulation du renseignement ?
- Ou une énième manœuvre politique signée Trump visant à retourner l’opinion publique et à préparer le terrain judiciaire contre ses adversaires ?
Une chose est sûre : l’affaire Russiagate est loin d’avoir livré tous ses secrets. Les États‑Unis, divisés, continuent de se débattre entre vérité, politique et perception médiatique.
La rédaction

