Espionnage en Chine : la Grande Bretagne indexée dans une nouvelle affaire
Dans un récent communiqué sur le réseau social WeChat, les autorités chinoises ont mis en lumière une affaire d’espionnage, impliquant un individu connu sous le nom de « Monsieur Huang », prétendument recruté par les services secrets britanniques, plus communément appelés le MI6. Ce personnage, à la tête d’une société de conseil, aurait utilisé ses voyages en Chine comme couverture pour collecter des renseignements sensibles au profit du Royaume-Uni. Selon le ministère de la Sécurité publique chinois, Huang aurait transmis pas moins de 17 informations classifiées, mettant ainsi en danger la sécurité nationale chinoise.
Les détails révélés par le ministère de la Sécurité publique indiquent que Monsieur Huang avait reçu une formation spécialisée en espionnage et avait recours à un matériel spécifique pour communiquer avec le MI6. Cette découverte a été le fruit d’une enquête diligentée dès les premiers soupçons, permettant ainsi de recueillir des preuves tangibles confirmant les activités d’espionnage menées par Huang. Les autorités chinoises ont déclaré avoir pris des mesures coercitives à son encontre, bien que les détails précis de ces actions n’aient pas été divulgués.
L’identité réelle de Monsieur Huang et celle de son employeur n’ont pas été explicitement révélées par le ministère de la Sécurité publique. À ce stade, aucune déclaration officielle n’a été faite par le ministère britannique des Affaires étrangères concernant cette affaire d’espionnage.
Cependant, cette révélation intervient dans un contexte où les relations internationales entre la Chine et plusieurs pays, notamment les États-Unis, sont marquées par des tensions croissantes en matière de sécurité et de confidentialité des informations.
Cette affaire d’espionnage n’est pas un cas isolé. L’année précédente, la Chine avait procédé à des perquisitions dans plusieurs sociétés de conseil et de recherche, notamment des entreprises américaines. En mai, les bureaux de la société américaine Capvision avaient été fouillés au motif de préserver les intérêts de sécurité nationale. En avril, c’était au tour du personnel de la succursale de la société de conseil Bain à Shanghai d’être interrogé par les autorités chinoises.