Russie : le Parlement favorable au retrait des talibans de la “liste terroriste”
La chambre basse du Parlement russe a donné mardi une première approbation à un projet de loi longuement débattu qui permettrait aux autorités russes de retirer aux talibans leur statut de groupe terroriste.
Les talibans ont été inscrits sur la liste russe des organisations terroristes en 2003, et tout contact avec ces groupes est punissable en vertu de la législation russe, mais mardi, la Russie a franchi une nouvelle étape vers la reconnaissance de ce gouvernement d’Afghanistan. En effet, la chambre basse du Parlement russe a voté en faveur d’une loi longuement débattue qui permettrait aux talibans d’être retirés de la liste des organisations terroristes interdites par Moscou.
« Il ne s’agit pas de justifier le terrorisme ni de le promouvoir. Nous parlons de suspendre temporairement l’interdiction des activités de cette organisation. Il y aura un temps pour voir et évaluer la situation. De plus, un mécanisme d’annulation de la suspension de l’interdiction d’activités est proposé. C’est-à-dire que si l’organisation continue à commettre des infractions, on reviendra peut-être à son statut initial », a expliqué Vasily Piskarev, chef de la commission de la Douma d’État chargée de la sécurité et de la lutte contre la corruption.
« Il ne s’agit pas de justifier le terrorisme ni de le promouvoir. Nous parlons de suspendre temporairement l’interdiction des activités de cette organisation. Il y aura un temps pour voir et évaluer la situation. De plus, un mécanisme d’annulation de la suspension de l’interdiction d’activités est proposé. C’est-à-dire que si l’organisation continue à commettre des infractions, on reviendra peut-être à son statut initial », a expliqué Vasily Piskarev, chef de la commission de la Douma d’État chargée de la sécurité et de la lutte contre la corruption.
La désignation d’un groupe comme terroriste pourrait être temporairement suspendue par un tribunal, mais la législation doit d’abord être approuvée par la chambre haute et signée par le président Vladimir Poutine pour entrer en vigueur.