

Le Portugal face à une nouvelle crise politique, après la chute du gouvernement de Luís Montenegro
Le gouvernement minoritaire de centre droit a été contraint de démissionner après que le Parlement lui a refusé sa confiance. Le vote a été rejeté par tous les partis d’opposition, à l’exception de l’Initiative libérale.
Au Portugal, le gouvernement de Luís Montenegro a été renversé par le rejet de la motion de confiance du Parlement ce mardi, soit un an et un jour après les législatives de 2024.
Le PS, Chega, le Bloc de gauche (BE), le PCP, le Libre et le PAN ont voté contre, faisant tomber le gouvernement. Le parti d’opposition Initiative libérale (IL) a voté pour, aux côtés du PSD et du CDS-PP qui soutiennent l’exécutif portugais.
Luís Montenegro mis en cause pour conflit d’intérêts
Cette décision fait suite à des accusations de conflit d’intérêts impliquant une entreprise appartenant à la famille de Luís Montenegro.
“Mon activité professionnelle n’a eu aucune influence politique et mon activité politique n’a eu aucune influence commerciale”, s’est défendu le Premier ministre.
Le chef de l’exécutif a également déclaré qu’il était disponible pour des “clarifications supplémentaires” ajoutant : “J’ai la conscience tranquille”.
Arrivé au pouvoir en 2024, Luís Montenegro avait succédé à António Costa. Le socialiste avait démissionné en novembre 2023 dans le cadre d’une enquête sur un trafic d’influence.
Il revient désormais au président portugais, Marcelo Rebelo de Sousa de décider s’il dissout ou non le Parlement. La dissolution de l’Assemblée pourrait entraîner la tenue ‘élection législatives anticipées en mai prochain, ce qui constituerait le troisième scrutin en trois ans dans le pays.

