Le 8 août 2025, Louis Watum Kabamba a été officiellement nommé ministre des Mines de la République démocratique du Congo (RDC), dans le cadre d’un remaniement ministériel destiné à répondre aux nombreux défis économiques et sécuritaires auxquels le pays fait face. Ce choix intervient à un moment particulièrement sensible, alors que la RDC est engagée dans des négociations de paix avec le groupe rebelle M23, actif dans l’est du pays, région riche en ressources minières.
Le secteur minier occupe une place centrale dans l’économie congolaise, notamment grâce à l’exploitation du cobalt, un métal essentiel pour les technologies modernes, en particulier dans les industries des batteries et des énergies renouvelables. La gestion efficace et transparente de cette ressource est donc cruciale, tant pour la stabilité économique que pour l’image internationale du pays.
Louis Watum Kabamba, fort d’une expérience reconnue dans le secteur minier, est chargé de piloter la politique minière nationale à un moment où la RDC doit à la fois garantir la continuité et la sécurité des exportations, tout en encadrant le secteur pour répondre aux attentes en matière de bonne gouvernance. Sa mission inclut également la gestion des relations avec les partenaires internationaux, les investisseurs, ainsi que les populations locales affectées par l’exploitation minière.
La nomination de ce nouveau ministre marque également une volonté gouvernementale de renforcer la transparence et la responsabilité dans un secteur qui a souvent été pointé du doigt pour ses pratiques opaques. En parallèle, il devra contribuer à la stabilisation politique et sécuritaire, conditions indispensables à un développement économique durable.
Par ailleurs, cette décision s’inscrit dans une stratégie plus large visant à accroître la part de la RDC sur le marché mondial des ressources naturelles, tout en promouvant une exploitation respectueuse de l’environnement et des droits des communautés locales.
En résumé, Louis Watum Kabamba hérite d’un portefeuille stratégique qui requiert à la fois expertise technique, diplomatie et sens du développement durable, dans un contexte marqué par de nombreux défis mais aussi par d’importantes opportunités pour la RDC.
Alioum Seidou, Correspondant,Cameroun
