Le président burkinabè Ibrahim Traoré a reçu le 1er décembre 2025 sa nouvelle carte d’identité biométrique, marquant le lancement officiel de ce document attendu depuis l’adoption du projet au sommet de décembre 2024. La remise, effectuée par le ministre de la Sécurité, symbolise une étape majeure dans la modernisation des systèmes d’identification au Burkina Faso. Cette carte vise à renforcer l’intégration régionale, faciliter la libre circulation des citoyens, améliorer la sécurité collective et stimuler les échanges économiques à travers l’espace AES.
La production de masse de la carte débutera en janvier 2026 et elle sera accessible aux enfants dès l’âge de cinq ans, avec une obligation à partir de treize ans. Son coût est fixé à 3 500 francs CFA et sa validité est de dix ans, ce qui représente une avancée significative pour la gestion administrative et la sécurisation des données personnelles des citoyens. Ce document introduit des technologies biométriques permettant d’assurer l’authenticité de l’identité de chaque détenteur et de prévenir les fraudes.
Au-delà de sa fonction administrative, la carte symbolise la volonté du Burkina Faso de s’inscrire pleinement dans une dynamique régionale d’intégration et de coopération avec les autres États membres de l’espace Sahelien. Elle contribue également à la construction d’une identité numérique fiable et reconnue, essentielle pour la planification économique, la protection des droits civiques et la consolidation de la sécurité nationale. L’initiative reflète une approche moderne et proactive du gouvernement pour répondre aux enjeux contemporains de gouvernance et de mobilité des populations.
Ibrahim Traoré, en recevant ce premier document, incarne cette transition vers un système plus sécurisé et intégré, illustrant la détermination de l’État à offrir aux citoyens des outils efficaces pour naviguer dans une société de plus en plus connectée et interconnectée. La nouvelle carte biométrique s’annonce comme un instrument central dans la consolidation de l’identité et de la souveraineté nationale.
Alioum Seidou, Cameroun

