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Armes : comment Poutine veut prendre sa revanche sur les Occidentaux

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Armes : comment Poutine veut prendre sa revanche sur les Occidentaux

Le président russe Vladimir Poutine a émis une mise en garde sévère en réponse à l’intensification du soutien militaire occidental à l’Ukraine. Il a déclaré que si les pays occidentaux autorisaient l’Ukraine à utiliser leurs armes pour frapper le territoire russe, Moscou se réserverait le droit de fournir des armes similaires à des pays tiers susceptibles de cibler les intérêts occidentaux.

Cette déclaration intervient dans un contexte où certaines capitales occidentales commencent à envisager, sous certaines conditions, de permettre à Kiev de mener des frappes sur le sol russe avec les armes fournies par l’Occident. Depuis des mois, l’Ukraine plaide pour ce droit, cherchant à repousser l’agression russe avec un soutien militaire accru de ses alliés.

Lors d’une interview en marge du Forum économique de Saint-Pétersbourg, Poutine a averti que l’utilisation de missiles de longue portée, nécessitant l’assistance de militaires occidentaux, contre des cibles en Russie, entraînerait des représailles russes. Il a déclaré : « Si quelqu’un considère possible de fournir de telles armes dans la zone de combats pour frapper notre territoire, pourquoi n’aurions-nous pas le droit de fournir nos armes du même type dans des régions du monde où seront frappées les installations sensibles des pays qui agissent ainsi contre la Russie ? »

Malgré cette menace, des pays de l’OTAN, comme l’Italie, restent réticents à l’idée d’utiliser leurs armes sur le territoire russe, de crainte de provoquer une escalade du conflit. D’autre part, la France a récemment envisagé d’envoyer des instructeurs militaires en Ukraine pour accélérer la formation des soldats ukrainiens, tandis que d’autres nations, comme les États-Unis, ont exclu cette possibilité.

Poutine a également affirmé que, sous couvert de mercenaires, des instructeurs militaires occidentaux sont déjà présents en Ukraine et subissent des pertes, des faits que les États-Unis et les pays européens préfèreraient taire, selon lui. Il a insisté sur le fait que la meilleure façon de mettre fin à la guerre serait que les Occidentaux cessent de livrer des armes à l’Ukraine, critiquant les livraisons d’armes comme une action très grave et dangereuse, surtout lorsque les fournisseurs en gardent le contrôle.

Lors de cette longue discussion, le président russe a réitéré la disposition de la Russie à s’engager dans des négociations, tout en refusant de reconnaître l’offensive de février 2022 comme la cause principale du conflit actuel. Pour lui, la poursuite des livraisons d’armes par l’Occident ne fait qu’aggraver la situation et prolonger les hostilités.

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