Conflit Israélo-palestinien : Netanyahou pose des conditions à la paix
Tandis que les combats se poursuivent dans la bande de Gaza, le Premier ministre israélien estime que le désarmement du mouvement palestinien Hamas fait partie des éléments pour parvenir à la stabilité dans la région, selon le Wall Street Journal.
Destruction du potentiel militaire du Hamas, démilitarisation de la bande de Gaza et déradicalisation de l’ensemble de la société palestinienne: telles sont les conditions préalables à l’instauration de la paix au Proche-Orient avancées par Benjamin Netanyahou, Premier ministre israélien, dans un article paru dans le Wall Street Journal.
“Une fois que le Hamas sera détruit, que Gaza sera démilitarisée et que la société palestinienne entamera le processus de déradicalisation, Gaza pourra être reconstruite et les perspectives d’une paix plus large au Moyen-Orient deviendront une réalité”, a-t-il indiqué.
Selon le Premier ministre, l’idée de détruire le Hamas “est soutenue par les États-Unis, le Royaume-Uni, la France, l’Allemagne et de nombreux autres pays”, et sa réalisation nécessite de “démanteler le potentiel militaire” du groupe, ainsi que de “mettre fin à son pouvoir politique à Gaza”.
De plus, il est également nécessaire de veiller à ce que Gaza “ne soit plus jamais utilisée comme base pour attaquer” Israël. Cela nécessitera “l’établissement d’une zone de sécurité temporaire autour de la bande de Gaza”, ainsi que la mise en place d’un mécanisme d’inspection à la frontière de l’enclave avec l’Égypte qui réponde aux exigences de sécurité israéliennes, a-t-il ajouté.
Une contribution palestinienne
Avant d’ajouter que la société civile palestinienne “doit être transformée pour que ses membres soutiennent la lutte contre le terrorisme, et non pour qu’ils le financent”.
“Cela nécessitera probablement une direction courageuse et morale […]. Attendre de l’Autorité nationale palestinienne (ANP) qu’elle démilitarise Gaza est une chimère”, a affirmé M.Netanyahou.
Il a accusé le chef de l’ANP, Mahmoud Abbas, de “ne même pas pouvoir se résoudre à condamner les atrocités du 7 octobre”, jour de l’attaque du Hamas contre Israël. Depuis lors, Tsahal et le mouvement palestinien s’adonnent à de violents combats dans la bande de Gaza.