

Donald Trump et ses 100 premiers jours : un mandat sous le signe du protectionnisme et des tensions commerciales
À peine revenu à la Maison-Blanche, Donald Trump imprime déjà fortement sa marque sur la scène internationale. Cent jours après le début de son second mandat, ses orientations protectionnistes bouleversent l’équilibre économique mondial et ravivent les tensions diplomatiques.
Une politique commerciale agressive
Fidèle à sa rhétorique de “l’Amérique d’abord”, Donald Trump a imposé une série de tarifs douaniers sur plusieurs produits importés, notamment en provenance de la Chine, du Canada et du Mexique, trois partenaires majeurs des États-Unis. Ces mesures, justifiées par le président comme une défense de l’industrie nationale, ont provoqué une réaction en chaîne sur les marchés internationaux.
Les effets n’ont pas tardé à se faire sentir : les principaux indices boursiers américains, comme le Dow Jones, le S&P 500 et le Nasdaq, ont subi une forte baisse en avril, dans ce qui est désormais qualifié par certains analystes de mini-krach boursier. L’incertitude générée par cette guerre commerciale latente a aussi eu des répercussions négatives sur d’autres places financières, en Europe comme en Asie.
Répercussions géopolitiques
Les alliés traditionnels des États-Unis s’inquiètent de cette politique unilatérale. Le Canada et le Mexique, partenaires dans l’accord USMCA (successeur de l’ALENA), dénoncent une violation de l’esprit du pacte. La Chine, pour sa part, envisage des mesures de rétorsion tout en renforçant ses liens commerciaux avec d’autres zones, comme l’Afrique et l’Amérique latine.
Derrière ces décisions se dessine aussi une stratégie électorale interne. En mobilisant son électorat autour du thème du “commerce juste”, Trump cherche à consolider sa base en vue des élections de mi-mandat, tout en reléguant les considérations multilatérales au second plan.

