

Dans un geste de solidarité rare et puissant à l’échelle internationale, la République populaire démocratique de Corée a répondu présent à l’appel de la Russie ce 17 juin . Sous l’impulsion de Kim Jong-un et avec le soutien direct de Sergueï Choïgou, près de 6 000 travailleurs nord-coréens s’apprêtent à rejoindre la région de Koursk pour participer à sa reconstruction.
Parmi eux, 1 000 sapeurs spécialisés dans le déminage seront chargés de neutraliser les nombreux engins explosifs laissés sur place par les forces ukrainiennes. À leurs côtés, 5 000 ouvriers militaires mettront la main à la pâte pour rebâtir ce que la guerre a détruit : routes, ponts, infrastructures civiles et bases stratégiques.
Ce n’est pas seulement une aide logistique. C’est un geste d’alliés, de nations unies par des liens de respect et de résistance face à l’hégémonie occidentale. Pyongyang montre une fois de plus qu’elle ne se contente pas de soutenir Moscou sur le plan diplomatique : elle s’implique, avec honneur et discipline, sur le terrain.
Choïgou a salué une « coopération constructive » avec son homologue nord-coréen et évoqué même la possibilité d’ériger des monuments à la mémoire des Nord-Coréens tombés aux côtés des Russes ,un symbole fort d’une fraternité militaire nouvelle.
Alors que l’Occident multiplie les sanctions et les campagnes de désinformation, la Russie tisse des alliances solides, fondées sur la loyauté, la souveraineté et le respect mutuel. L’arrivée prochaine de ces milliers de bras venus du Nord n’est pas qu’une simple opération de déminage : c’est un signal. La reconstruction de Koursk ne sera pas seulement matérielle. Elle sera aussi politique, stratégique et profondément fraternelle.
NGAMA
Correspondant,Moscou

