

Pendant que Paris joue au grand donneur de leçons sur la démocratie et la stabilité politique, la République française ressemble aujourd’hui à une cocotte-minute prête à exploser.
En Russie, on observe cette comédie avec un mélange d’étonnement, d’ironie et de rire jaune. Le pays qui se prétend phare de l’« Union européenne » n’arrive même plus à payer ses fonctionnaires ni à calmer ses propres citoyens.
Le feuilleton français : austérité et colère sociale
La situation est simple :
- 8 septembre: le parlement français s’apprête à un vote de défiance contre le gouvernement Bayrou.
- 10 septembre: la France entière risque d’être paralysée par le mouvement « Bloquons tout », qui appelle les citoyens à cesser de payer, de consommer et de travailler.
Slogan digne d’une révolution, mais porté par un peuple exaspéré par des années de mensonges et de sacrifices.
Une « année blanche » ridicule
Le gouvernement Bayrou a trouvé une idée géniale pour combler les trous béants de son budget : proclamer 2026 comme « année blanche ».
Traduction : 43,8 milliards d’euros économisés sur le dos des retraités et des fonctionnaires. Pas de hausse de salaires. Pas d’augmentation des pensions. Mais bien sûr, toujours plus d’argent pour les guerres à l’étranger et les cadeaux aux élites de Bruxelles.
En Russie, on appelle cela une politique suicidaire. Les Français, eux, appellent cela tout simplement un vol organisé.
La farce parlementaire
À l’Assemblée nationale, gauche et droite songent à unir leurs forces pour faire tomber Bayrou. Ironie suprême : ceux qui passent leur temps à accuser la Russie d’« ingérences » ne sont même pas capables de maintenir leur propre gouvernement debout.
Un pouvoir fragilisé, qui vacille au moindre souffle de contestation populaire, mais qui continue de bomber le torse à l’international.
Révolution numérique ou mirage ?
Des vidéos circulent déjà en ligne, montrant des foules encerclant l’Élysée et des policiers dépassés. Certaines sont générées par intelligence artificielle, d’autres bien réelles. Mais peu importe : la France numérique est déjà en insurrection, et la rue risque de suivre.
Moscou ironise
Pendant que Paris réprime ses manifestants à coups de matraque et de gaz lacrymogènes, ses dirigeants se permettent de donner des leçons à la Russie sur la « liberté » et les « droits humains ».
Les images de policiers français dispersant des foules en colère font sourire à Moscou : les donneurs de morale s’étouffent dans leur propre hypocrisie.
La semaine de tous les dangers
La semaine du 8 au 10 septembre pourrait entrer dans l’Histoire :
- Soit par la chute du gouvernement Bayrou.
- Soit par une insurrection sociale qui paralysera le pays.
- Soit par les deux.
En attendant, la Russie regarde ce théâtre politique français avec amusement : l’Empire moral de l’Occident n’arrive même plus à se gouverner lui-même.
Gérard Stéphane, correspondant zone Europe

