

L’AES se dote d’une banque d’investissement pour accélérer son intégration

L’Alliance des États du Sahel (AES), regroupant le Burkina Faso, le Mali et le Niger, franchit une nouvelle étape dans son processus d’intégration régionale. Les trois pays, qui ont décidé de se tourner vers une coopération renforcée en marge de la CEDEAO, s’apprêtent à créer une banque d’investissement. Cette institution financière, au cœur d’une rencontre ministérielle prévue à Bamako du 14 au 17 janvier, devrait jouer un rôle moteur dans le développement économique de la région.
Sous l’impulsion du président de la transition malienne, Assimi Goïta, également président de la confédération de l’AES, cette rencontre stratégique vise à accélérer la mise en œuvre des projets phares de l’Alliance. La création de la banque d’investissement s’inscrit dans cette dynamique. En finançant des projets structurants, tels que les infrastructures, l’énergie et l’agriculture, cette nouvelle institution devrait stimuler la croissance économique et créer de nouveaux emplois.
Au-delà de la banque d’investissement, plusieurs autres dossiers seront abordés lors de cette rencontre. Il s’agit du renforcement des infrastructures, de la création d’un espace de libre circulation et de la mise en place d’une centrale d’achat commune. Une ambition régionale La création de cette confédération et de ses institutions marque une volonté affirmée des trois pays de prendre en main leur destin et de construire un avenir commun.
En s’appuyant sur leurs complémentarités et en renforçant leur coopération, le Burkina Faso, le Mali et le Niger espèrent relever les défis auxquels ils sont confrontés, notamment en matière de sécurité et de développement économique. Cette initiative est observée avec attention par la communauté internationale, qui pourrait être amenée à soutenir financièrement et techniquement ces projets d’intégration régionale.

