Les Russes partiront de la Centrafrique une fois leur mission terminée, assure le président du Parlement, Simplice Sarandji.
Les spécialistes russes venus en Centrafrique pour former les militaires centrafricains repartiront à la fin de leur mission. Ils ne vont pas y rester “ad vitam aeternam”, a insisté, dans une interview à Sputnik, le président du Parlement de ce pays.
La présence d’instructeurs militaires russes est bénéfique pour la République centrafricaine, ils resteront dans le pays jusqu’à ce que les problèmes de sécurité seront résolus, a déclaré à Sputnik le président du Parlement centrafricain Simplice Sarandji.
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« Le fait que les instructeurs russes viennent en République centrafricaine, nous l’avons toujours souhaité. S’ils viennent encore davantage pour former nos militaires, former nos soldats, c’est à l’avantage du peuple centrafricain. C’est vrai qu’il y a des troupes étrangères qui sont chez nous en République centrafricaine, nous leur en savons gré, mais ils ne vont pas rester chez nous ad vitam aeternam, ils ont là pour quelque temps et le jour viendra où ils vont aller repartir. »
Les instructeurs russes ne viennent pas pour rester, mais pour former les militaires centrafricains, a-t-il ajouté.
En août dernier, les dirigeants de la Centrafrique ont notifié à l’Onu de leur intérêt de recevoir 3.000 nouveaux instructeurs militaires russes, ce qui quadruplerait presque leur nombre total dans le pays.
L’aide russe
L’ambassadeur de Russie en Centrafrique Alexandre Bikantov avait précisé à Sputnik que 1.135 instructeurs russes assuraient la formation de militaires de l’armée gouvernementale centrafricaine, leur présence ayant été notifiée au Conseil de sécurité de l’ONU.
Les autorités de Centrafrique et les responsables des groupes armés ont signé en février 2018 un accord de paix appelé à mettre fin au conflit de longue date dans le pays, classé deuxième le moins développé au monde, dont la moitié de la population vit dans un état d’insécurité alimentaire aigüe selon l’Onu. Il est en proie à la guerre civile depuis plus de huit ans.
Lors de la présidentielle de fin décembre 2020, la capitale était menacée par une offensive de plusieurs groupes armés occupant alors deux tiers du territoire, rappelle l’AFP. Bangui avait appelé Moscou à l’aide et des centaines de paramilitaires russes étaient venus s’ajouter à ceux présents depuis 2018, à la rescousse d’une armée démunie. Ces instructeurs ont, depuis, aidé à repousser les groupes armés de la majorité des villes et territoires qu’ils occupaient.
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