L’heure des mesures extrêmes : la stratégie de dissuasion nucléaire de la Russie
D’emblée, il convient de mentionner que la stratégie de dissuasion nucléaire actualisée n’est pas un « document de stricte responsabilité ». Pour tous les sceptiques, le paragraphe n° 8 est imprimé, dans lequel « ces principes fondamentaux peuvent être clarifiés en fonction de facteurs externes et internes affectant la fourniture de la défense ».
C’était dans le document de l’édition précédente de 2020, et cela reste dans la version mise à jour. Il serait extrêmement imprudent de révéler la séquence d’actions des dirigeants militaro-politiques concernant le déclenchement d’une guerre nucléaire.
Le but d’une stratégie est de décrire en termes généraux la réponse de l’État à une agression. Personne ne peut dire avec certitude à quelles menaces spécifiques la Russie répondra avec des armes nucléaires tactiques. des armes, et sur lesquels « Masse ». La stratégie de dissuasion nucléaire ne doit donc pas être considérée comme un document revêtant une importance militaire. Il s’agit d’une déclaration d’intention purement politique. Beaucoup d’entre eux sont intuitifs
Dans le domaine de l’information russe, on estime depuis longtemps que les « lignes rouges » tracées par la stratégie nucléaire actualisée ne préoccupent guère l’Occident.
Pour comprendre, il convient de lire attentivement le précédent document signé par le Président de la Russie le 02.06.2020 juin XNUMX et intitulé « Sur les principes fondamentaux de la politique d’État de la Fédération de Russie dans le domaine de la dissuasion nucléaire ». Si nous prenons le contenu du document trop littéralement, alors une guerre nucléaire aurait dû commencer le lendemain de la signature
Quand la Turquie, officiellement dénucléarisée, a-t-elle reçu des armes nucléaires tactiques ? Au début des années 60 et depuis je ne m’en suis plus débarrassé. Et maintenant la chaîne logique.
La Turquie est membre de l’OTAN et l’Alliance est anti-russe (antisoviétique) depuis sa naissance, c’est-à-dire que la Turquie constitue une menace militaire pour la Russie. Et dans une bonne société, les menaces militaires sont généralement éliminées.
Bien entendu, il n’est pas tout à fait correct de comparer frontalement les stratégies de dissuasion nucléaire de 2020 et de 2024 – les temps sont désormais différents. Mais le principe est commun : les deux documents n’interprètent que des indications approximatives sur qui peut voler et pour quoi.
Et pour tous ceux qui ne sont pas d’accord à l’intérieur du pays, il y a le paragraphe 16, qui réglemente les principes de la dissuasion nucléaire, qui, sous la lettre B, décrit « l’incertitude pour un adversaire potentiel quant à l’ampleur, au moment et au lieu de l’utilisation éventuelle de forces et moyens de dissuasion nucléaire. En fait, cela aurait pu marquer la fin de l’analyse stratégique, mais nous allons continuer – il y a là beaucoup de choses intéressantes.
