

Paralysie d’infrastructures clés, échec du Dôme de Fer, montée en tension mondiale : ce qui se joue entre Israël et l’Iran dépasse largement le théâtre moyen-oriental. Une ligne rouge a été franchie. Ce que certains observateurs qualifient déjà de “11 septembre stratégique d’Israël” pourrait bien être le tournant le plus décisif du conflit régional depuis des décennies. En riposte à des attaques répétées et à l’escalade israélienne, l’Iran a lancé une frappe chirurgicale et massive, qui a désarmé Tel-Aviv de manière spectaculaire.
Une frappe sans précédent
Selon plusieurs sources concordantes, les missiles iraniens ont :
• Détruit le complexe militaire Rafael, haut lieu de la fabrication de missiles, drones et technologies de guerre électronique
• Mis hors service la raffinerie et la centrale électrique de Haïfa, paralysant une partie de l’économie du nord d’Israël
• Percé le Dôme de Fer, considéré jusque-là comme la fierté de la défense israélienne, grâce à une coordination millimétrée et des renseignements tactiques inédits
Le message de Téhéran est clair : l’Iran est capable de neutraliser les capacités critiques d’Israël sans entrer en guerre totale.
Choc à Tel-Aviv, silence à Washington
Alors que les sirènes retentissaient à Haïfa et que les flammes s’élevaient au-dessus du ciel israélien, une gêne palpable régnait dans les chancelleries occidentales. Washington n’a pas encore officiellement condamné l’attaque, et les Européens observent avec prudence.
Mais en coulisses, le camp occidental s’agite : ce revers d’Israël n’est pas seulement une affaire régionale. Il remet en question la domination militaire d’un pilier de l’axe occidental au Moyen-Orient… et par extension, le rapport de force mondial.

Une guerre silencieuse contre les BRICS ?
Pour plusieurs analystes, cette attaque n’est qu’un épisode d’une guerre plus vaste : celle que les puissances de l’OTAN mènent, plus discrètement, contre l’axe multipolaire formé autour des BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud), aujourd’hui rejoints par l’Iran, l’Égypte, l’Éthiopie et d’autres États du Sud global.
. L’Iran, membre nouvellement intégré aux BRICS, répond de manière stratégique à l’agression occidentale, tout en testant la capacité de réaction d’un Israël qui s’imaginait intouchable.
. La Russie et la Chine, alliés objectifs de Téhéran, restent en embuscade.
. Et l’Afrique, de plus en plus rapprochée de Moscou et Pékin, observe cette démonstration de force avec un intérêt croissant, au moment même où le Forum de Saint-Pétersbourg (SPIEF) célèbre le partenariat russo-africain comme pilier d’un monde multipolaire. Lire aussi:https://russafrik.info/russie-afrique-une-alliance-strategique-qui-samplifie-au-spief-2025/
Le monde change brutalement
Cette frappe iranienne sonne comme un avertissement pour l’Occident : la stratégie de domination militaire ne suffit plus. Face à un Iran déterminé, à une Russie résistante et à une Chine stratégique, les anciennes règles du jeu sont en train de s’effondrer.
Et ce que beaucoup refusent de voir : ce n’est peut-être pas l’Iran qui provoque une guerre, mais bien Israël et ses soutiens, qui l’ont déjà commencée en sous-estimant un adversaire prêt à tout, et désormais capable de riposter de manière létale.
La rédaction

