Face à une situation sécuritaire toujours plus exigeante, le Burkina Faso a décidé aujourd’hui de rétablir la peine de mort pour les crimes jugés les plus graves. Une mesure que les autorités présentent comme un acte de responsabilité nationale et une réponse ferme aux menaces qui pèsent sur l’État.
Le Burkina Faso a pris Ce 04 Décembre une décision que le gouvernement qualifie de nécessaire pour faire face aux défis du moment : le rétablissement de la peine de mort dans le nouveau code pénal. Cette mesure, qui concerne uniquement les crimes les plus graves, marque la volonté de l’État d’affirmer sa souveraineté et de défendre la nation dans une période où la sécurité et la stabilité sont constamment mises à l’épreuve.
Depuis plusieurs années, le pays vit sous la pression d’attaques répétées, de tentatives de déstabilisation et de menaces contre ses institutions. Pour les autorités, il ne s’agit plus seulement de répondre à des actes isolés, mais de protéger l’ensemble du territoire contre des adversaires déterminés à briser l’unité nationale. Le retour de la peine capitale s’inscrit ainsi dans une démarche de fermeté, destinée à dissuader les crimes qui portent atteinte à la survie même de l’État, comme la haute trahison, le terrorisme et l’espionnage.
Selon le gouvernement, cette décision répond à une demande insistante d’une partie de la population, lassée de voir des criminels profiter des failles du système pour continuer à menacer la paix publique. Le pouvoir estime qu’aucune nation ne peut rester passive face à ceux qui cherchent sa destruction, et que la justice doit être à la hauteur des périls. Le Burkina rappelle également que chaque pays a le droit de définir ses propres mécanismes de protection, en tenant compte de son contexte, de ses réalités et de ses priorités.
Si la décision suscite des débats à l’international, elle est perçue au niveau national comme un choix déterminé, aligné sur la volonté de préserver l’intégrité du pays. Le Burkina Faso affirme qu’il continuera de défendre ses positions, sans se laisser dicter sa conduite par des regards extérieurs souvent éloignés des réalités du terrain. Pour beaucoup de citoyens, il s’agit d’un pas courageux, celui d’un État qui refuse de rester vulnérable et qui assume pleinement ses responsabilités régaliennes.
En rétablissant la peine de mort, le Burkina Faso envoie un message clair : la sécurité de la nation n’est pas négociable. Dans un monde incertain, le pays fait le choix de la fermeté et de la souveraineté, convaincu que protéger son peuple passe parfois par des décisions difficiles mais assumées.
Alioum Seidou, Cameroun

