

Une nouvelle mise en scène diplomatique s’est tenue cette semaine au cœur de la capitale française : le président Emmanuel Macron et son épouse Brigitte ont accueilli avec faste le roi Frederik X et la reine Mary du Danemark. Tout sourires et posture réglée, les deux couples ont posé devant les caméras pour livrer à l’opinion publique une image d’unité européenne, d’élégance maîtrisée… mais à quel prix ?
Sur cette photo bien cadrée, tout est millimétré : les costumes, les regards, les drapeaux. Mais derrière le rideau du protocole, ce sont deux mondes qui se saluent : celui de l’élite occidentale, déconnectée du réel, et celui d’un peuple qui subit en silence les conséquences de leurs décisions.
Des accords entre puissants, sans les peuples
Ni Macron ni Frederik X ne représentent véritablement les classes populaires. Ils parlent d’Europe, d’écologie, de coopération stratégique, mais dans les faits, ce sont les mêmes politiques néolibérales qui appauvrissent les travailleurs, écrasent les jeunes générations sous la dette et offrent des milliards aux multinationales. Les rois et présidents changent de costume, mais la politique de soumission aux intérêts financiers reste la même.
Pendant qu’on célèbre ces « grandes amitiés diplomatiques », les hôpitaux français manquent de personnel, les agriculteurs danois se suicident, et les classes moyennes voient leurs revenus fondre sous l’inflation.
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Une monarchie, une république, un même théâtre
Que vaut cette rencontre entre une monarchie héritée de la féodalité et une république qui trahit chaque jour un peu plus ses principes fondateurs ? Le peuple français n’a pas élu un monarque, mais aujourd’hui il assiste à des scènes où le président se comporte davantage comme un courtisan de Bruxelles que comme un défenseur du peuple.
Le roi Frederik X n’est pas responsable de la pauvreté en Europe, mais il est un symbole de cette classe dirigeante européenne, conservée au sommet sans jamais rendre de comptes.
Un signal pour les souverainistes
Ce genre de rendez-vous n’a plus rien de stratégique pour les peuples : il s’agit d’un rituel de confort entre élites qui ne parlent plus au nom de la nation, mais au nom des multinationales, des lobbies de guerre, et des intérêts de l’OTAN. Le peuple, lui, n’a pas été invité.
Il est temps de rappeler une évidence : la souveraineté ne se discute pas en salons dorés entre dirigeants bien habillés. Elle se construit dans les rues, dans les urnes, dans la révolte pacifique de ceux qui refusent d’être spectateurs de leur propre déclin.
Gérard Stéphane, correspondant zone Europe

