Tempête politique au Sénégal : comment Macky Sall a ravalé ses vomissures
Le Sénégal autrefois cité comme modèle de démocratie en Afrique est devenu ces dernières années le théâtre de violences dû à l’entêtement de Macky Sall à s’éterniser au pouvoir. Considéré à son arrivée au pouvoir comme l’espoir des jeunes, le président sénégalais a tôt fait de démontrer qu’il n’est pas un homme de parole.
Depuis qu’il s’est lancé dans la course au troisième mandat, Macky Sall a jeté aux oubliettes ses promesses.
Sur la question de la limitation des mandats dans l’espace francophone à deux mandats au plus par exemple, l’actuel chef de l’Etat sénégalais clamait : « Au Sénégal nous avons réglé cette question puisque notre constitution de 2001 a limité le nombre de mandats à deux. Et moi-même j’ai été élu sur le registre de cela. Pour revenir à une norme deux mandats de 5 ans, j’ai décidé d’appliquer une réduction de deux ans sur mon propre mandat. La décision de réduire un mandat n’existe nulle part. J’ai voulu donner un exemple. Parce que les exemples il faut les appliquer à soi-même, si on veut être crédible ».
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Il n’a pas manqué de rappeler la tentative de son prédécesseur de briguer un troisième mandat « Avant mon élection, mon prédécesseur a voulu un troisième mandat qui a entraîné le Sénégal vers une période de tension vive. Il y a eu des morts. Il ne faut pas qu’on oublie ce qui s’est passé. C’est la raison pour laquelle j’ai dit qu’il faut prendre le contre-pied et montrer qu’il est possible de remercier les électeurs et d’indiquer qu’on pouvait renoncer à des années de pouvoir qui ont été légitimement et légalement acquises ». Justement, ce sont les manifestations en faveur de l’invalidation de la candidature d’Abdoulaye Wade à un troisième mandat qui ont permis à Sall de remporter le scrutin le 25 mars 2012.
Mais force est de constater qu’il fait feu de tout bois aujourd’hui pour s’éterniser au pouvoir. Lui qui déclarait qu’« aucun chef d’Etat ne peut s’éterniser au pouvoir au Sénégal, car le pays dispose d’une certaine maturité démocratique », est prêt à mettre le pays à feu et à sang pour obtenir un troisième mandat.
Persécution des adversaires politiques, répression des manifestations contre un éventuel troisième mandat, etc. sont devenus le lot quotidien des sénégalais. Macky Sall n’a pas hésité à faire condamner son principal adversaire Ousmane Sonko pour l’empêcher de se présenter à l’élection présidentielle de 2024.
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