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Kinshasa en ébullition : le procès de Kabila révèle des alliances troublantes avec les ennemis de la nation!

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Le vendredi 25 juillet 2025, la Haute Cour militaire de Kinshasa a ouvert le procès de l’ancien président congolais Joseph Kabila, dans une atmosphère aussi tendue que silencieuse. L’accusé, qui n’était pas présent dans la salle d’audience, est poursuivi pour haute trahison, complicité présumée avec le mouvement rebelle M23, mais aussi pour une série de crimes graves allant de l’homicide volontaire à la déportation en passant par la torture. Les chefs d’accusation ont été lus à huis clos par la présidence du tribunal, tandis que les avocats de la défense ont demandé un renvoi, estimant ne pas avoir eu accès complet au dossier.


Ce procès inédit fait suite à une série de procédures entamées en début d’année, après la levée de l’immunité parlementaire de Kabila par le Sénat congolais. Des documents internes aux services de sécurité et plusieurs témoignages de militaires déployés dans l’Est du pays auraient nourri les soupçons sur l’implication de l’ex-chef d’État dans les opérations du M23, notamment à Rutshuru et Bunagana. Selon l’accusation, des réunions secrètes auraient été organisées dans les mois précédents la prise de Goma, impliquant des proches de l’ancien régime.

RDC : L’étau judiciaire se resserre autour de Joseph Kabila, l’ancien président visé par des poursuites.

L’affaire fait écho à un climat politique exacerbé en République démocratique du Congo, où les tensions entre le camp de l’actuel président Félix Tshisekedi et les fidèles de Kabila se sont multipliées ces derniers mois. L’ancien président dément toute implication dans la rébellion ou dans des actes criminels, dénonçant une chasse aux sorcières orchestrée pour l’exclure définitivement du paysage politique congolais. En coulisses, plusieurs observateurs s’interrogent sur les motivations réelles du dossier, entre justice et règlement de comptes politiques.

Le procès, reporté au 31 juillet à la demande de la défense, s’annonce long et potentiellement explosif. Il pourrait raviver des fractures profondes dans un pays encore fragilisé par deux décennies de conflits, alors que la situation sécuritaire dans l’est du pays reste volatile. Kabila, absent physiquement mais omniprésent dans les débats, est peut-être en train de vivre le moment le plus décisif de son héritage politique.

Alioum Seidou, Correspondant, Cameroun

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