Ahmed Hachani avait lui-même succédé le 1er août de l’an passé à Najla Bouden, elle aussi remerciée sans justifications officielles par le président Kaïs Saïed, accusé de dérive autoritaire par ses détracteurs.

Elu démocratiquement en octobre 2019, Kaïs Saïed s’est octroyé les pleins pouvoirs il y a trois ans, limogeant son Premier ministre de l’époque et suspendant le Parlement, par la suite dissous.

Après avoir révisé en 2022 la Constitution pour instaurer un régime hyper-présidentialiste et fait élire un nouveau Parlement aux pouvoirs très limités, il a annoncé lundi briguer un deuxième mandat lors de la présidentielle qui aura lieu en Tunisie le 6 octobre.