Groupe de neuf pays pesant pour près de la moitié de la population mondiale et près du tiers du PIB de la planète, les BRICS peuvent être “une force stabilisatrice pour la paix”, a de son côté affirmé Xi Jinping lors d’un sommet à Kazan, en Russie.

Avec cette réunion, Vladimir Poutine entendait démontrer l’échec de la politique occidentale de sanctions et d’isolement de son pays et afficher sa volonté de mettre à bas l'”hégémonie” supposée de l’Occident dans les relations diplomatiques mondiales pour favoriser l’avènement d'”un monde multipolaire”.

Comptant quatre membres — Brésil, Russie, Inde, Chine — à sa création en 2009 et ayant intégré l’Afrique du Sud en 2010, le bloc a été rejoint cette année par l’Ethiopie, l’Iran, l’Egypte et les Emirats arabes unis.

Une rencontre ONU-Russie

“L’invasion russe de l’Ukraine” est une “violation” du droit international, a insisté Antonio Guterres lors d’une rencontre jeudi avec le président Vladimir Poutine, selon un communiqué du bureau du porte-parole du secrétaire général diffusé à New York.

Le chef de l’ONU a également souligné au président russe son attachement à “la liberté de navigation en mer Noire”, capitale pour l’Ukraine et la sécurité alimentaire et énergétique mondiale.

Antonio Guterres et Vladimir Poutine, qui ne s’étaient pas rencontrés depuis avril 2022, ont d’autre part discuté de la situation au Proche-Orient, en particulier “l’absolue nécessité d’un cessez-le-feu à Gaza et au Liban, ainsi que le besoin d’éviter une nouvelle escalade régionale”, a précisé le communiqué.

En se rendant à Kazan, le secrétaire général a fait un “mauvais choix” qui “ne fait qu’endommager la réputation de l’ONU”, a déploré de son côté l’Ukraine.