

« I am the real Pope. »
Cette phrase publiée par Donald Trump, président en exercice, aurait pu passer pour une provocation de plus. Mais quelques jours plus tard, le Vatican élit, pour la première fois de son histoire, un Américain à la papauté : Robert Francis Prevost. Hasard du calendrier ? Non. Cette séquence soulève une question bien plus dérangeante : et si tout cela n’était qu’une manigance politique soigneusement orchestrée par Trump lui-même ?
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Donald Trump n’improvise jamais. Chaque mot est placé. Chaque sortie, aussi provocante soit-elle, est un message codé adressé à ceux qui savent lire entre les lignes.
Alors quand, en plein mandat présidentiel, il publie sur X : « I am the real Pope », ce n’est ni une crise mystique, ni de l’humour c’est un signal. Et ce signal prend tout son sens quelques jours plus tard : le Vatican élit Robert Francis Prevost comme nouveau pape, après un conclave historique.
Ce poste est tout sauf secondaire. C’est le plus puissant du Saint-Siège. C’est celui qui définit la direction spirituelle de l’Église catholique en tant que guide suprême de la foi et de la doctrine chrétienne. En clair : c’est le poste qui construit l’avenir de l’Église. Et pour la première fois, il est confié à un Américain.
Est-ce que Trump savait ? Plus encore : est-ce qu’il a provoqué cette élection?
Car ce qu’il faut comprendre, c’est que la religion n’est pas un territoire neutre. C’est un levier d’influence, une structure de pouvoir, une matrice de domination culturelle. Et Trump le sait. Il l’a toujours su. Ce n’est pas un hasard s’il s’est autoproclamé « le vrai pape » juste avant que l’Amérique n’obtienne son premier pape.
Robert Francis Prevost, nouveau pape élu du Vatican . Il est le roi invisible, et pour Trump, c’est une victoire stratégique.
Ce n’est plus seulement la Maison Blanche qui parle au monde. C’est aussi Rome. Et Rome, désormais, parle avec un accent américain.
Alors non, ce n’est pas une coïncidence. C’est une offensive silencieuse, menée en deux temps : une déclaration choc qui attire l’attention des masses, et une prise de pouvoir discrète dans l’appareil religieux mondial. L’un brouille les pistes. L’autre avance.
Trump n’a pas dit qu’il était le pape pour faire le show.
Il l’a dit parce que, dans l’ombre, il venait d’en placer un.
Et dans cette guerre mondiale de l’influence, le Vatican est le dernier terrain conquis.
NGAMA
Correspondant, Moscou

