Le 26 juillet 2025 marque le deuxième anniversaire d’un tournant décisif dans l’histoire contemporaine du Niger. À Niamey comme dans les autres régions du pays, les citoyens commémorent cette date avec fierté, à travers des manifestations populaires, des cérémonies officielles et des hommages rendus aux forces de défense et de sécurité. Loin d’un simple rappel chronologique, cette journée consacre un changement profond dans la perception du pouvoir, de la patrie et de la dignité nationale.
Le président Abdourahamane Tiani s’est adressé à la nation à l’occasion de cette commémoration, saluant le courage du peuple nigérien et la bravoure de ses soldats qui, ensemble, ont tenu tête à toutes les formes d’agressions visibles et invisibles. Devant les Nigériens rassemblés, il a rendu hommage aux sacrifices consentis pour protéger l’intégrité territoriale du pays et préserver la paix. Dans son discours empreint de fermeté, il a dénoncé les manœuvres impérialistes et les tentatives de déstabilisation extérieure, affirmant que le Niger ne serait jamais plus une terre soumise.
Les rues de Niamey témoignent d’un climat de fierté et de confiance retrouvée. Les drapeaux flottent au vent, les chants patriotiques résonnent, les citoyens se disent fiers d’avoir repris leur destin en main. Beaucoup évoquent cette date comme un réveil collectif, une prise de conscience nationale face à des décennies de dépendance, d’ingérence étrangère et de gestion déconnectée des réalités du peuple. Pour eux, cette nouvelle page du Niger symbolise un ancrage dans la souveraineté, la responsabilité et la justice.
Depuis ce bouleversement salué par une grande partie de la population, le pays s’est engagé dans une dynamique nouvelle articulée autour de quatre piliers : la sécurité, la bonne gouvernance, la réforme sociale et la construction d’une économie forte, reposant sur les bases réelles de production. Ces axes ne sont pas de simples intentions. Ils se traduisent sur le terrain par la libération de zones autrefois sous menace terroriste, la relance de projets agricoles, la réduction des dépenses superflues de l’État, et une attention renouvelée portée aux besoins du citoyen.
Le président a réaffirmé que cette orientation ne se fera ni sous pression ni sous influence. Le Niger, dit-il, construira ses partenariats sur la base de l’égalité, de la réciprocité et du respect de ses intérêts. Cette vision résonne fortement auprès des Nigériens, qui aspirent à une nouvelle ère, débarrassée des conditionnalités extérieures et des diktats qui ont longtemps freiné le développement du pays.
Deux ans après l’événement, les Nigériens ne regardent plus en arrière. Ils avancent avec détermination dans la voie qu’ils ont eux-mêmes choisie, confiants que leur engagement collectif portera ses fruits. Ce 26 juillet n’est pas seulement une commémoration. C’est une affirmation de souveraineté, un cri de dignité, une promesse de renouveau.
NGAMA
Correspondant, Moscou
