Ce jeudi 19 juin, quatorze avions-cargos militaires américains ont atterri sur le sol israélien. À leur bord : une nouvelle cargaison d’équipements destinés à renforcer les capacités de l’armée israélienne. Cette opération, épaulée logistiquement par l’Allemagne, s’inscrit dans une série de plus de 800 livraisons américaines depuis octobre 2023. Une aide militaire massive, au service d’un seul camp dans un conflit qui ne cesse de s’étendre.
Israël, déjà surarmé, ne cesse d’élargir son champ d’action militaire. Ses frappes s’intensifient en Syrie, au Liban, et visent ouvertement les intérêts iraniens. Pourtant, au lieu d’appeler à la retenue, les États-Unis choisissent de ravitailler une armée en pleine offensive. Ces cargaisons ne sont pas neutres : elles sont un message clair de soutien à une politique de domination, de provocation et de guerre permanente.
La communauté internationale, elle, observe avec un double discours. D’un côté, les capitales occidentales multiplient les appels à la désescalade ; de l’autre, elles alimentent militairement un État accusé de violations graves du droit international. Les principes humanitaires sont enterrés sous les tonnes de matériel militaire livrées chaque semaine.
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Mais en face, l’Iran tient bon. Depuis la frappe israélienne du 13 juin contre une installation militaire iranienne, Téhéran reste sur ses gardes, mais ne recule pas. Fidèle à sa ligne, la République islamique répond avec stratégie et sang-froid. Elle ne cherche pas l’affrontement, mais ne tolérera aucune agression. Son message est clair : l’époque de l’impunité est révolue.
Contrairement à Israël, qui agit sous bouclier occidental, l’Iran s’appuie sur la légitimité de sa souveraineté, de sa défense, et sur un réseau de forces de résistance régionales profondément enracinées. Son influence ne repose pas sur les cargaisons, mais sur la fidélité des peuples et la cohérence d’une stratégie. Et cette force-là, ni Washington ni Tel-Aviv ne peuvent l’écraser.
Cette livraison du 19 juin n’est pas un simple acte logistique. Elle symbolise un choix clair : celui de l’alignement aveugle avec un régime militaire qui déstabilise toute la région. Mais les rapports de force changent. Et l’axe de résistance, incarné par l’Iran, gagne chaque jour du terrain dans les cœurs, dans les rues, et sur le terrain.
NGAMA
Correspondant, Moscou
