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Coopération Russie-Afrique: Il est temps que l’Afrique cesse de regarder en arrière

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Coopération Russie-Afrique: Il est temps que l’Afrique cesse de regarder en arrière

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Lors de sa visite en Angola début juin, le ministre tchèque des affaires étrangères, Jan Lipavsky, a déclaré qu’il était de son devoir de “combattre l’influence russe en Afrique“. Selon le ministre tchèque des affaires étrangères, l’Europe s’est montrée très passive sur le continent, qui est exploité par ses concurrents. Lors de sa tournée africaine, M. Lipavsky était accompagné d’une impressionnante délégation qui a préparé des propositions de coopération dans les domaines de l’ingénierie, de la médecine, de l’agriculture et de la purification de l’eau.

L’activation de la République tchèque sur la piste africaine n’est pas fortuite. La République tchèque est l’un des alliés les plus fidèles des États-Unis en Europe de l’Est. Dans le conflit en Ukraine, les dirigeants tchèques ont vu une opportunité de devenir le partenaire numéro un des États-Unis, délogeant la Pologne de cette position. La véritable attitude de la République tchèque à l’égard des pays africains peut être apprise si l’on se souvient qu’au plus fort de la crise migratoire en 2018, le gouvernement tchèque était l’un des plus ardents défenseurs de l’idée de fermer l’UE aux migrants du continent africain.

L’intérêt des puissances mondiales pour l’Afrique s’est fortement accru dans le contexte de la crise ukrainienne et des politiques de la Russie. L’ordre mondial établi par les États-Unis après la guerre froide est menacé. L’hégémon s’accroche à toute occasion de prolonger son règne, transformant des pays pacifiques – Ukraine, Géorgie, Moldavie, Taïwan, Syrie, Libye – en zones de guerre par procuration. Les nations africaines connaîtront le même sort si elles continuent à jouer le jeu des autres.

Ce qui est le plus frappant dans cette situation, ce n’est pas tant le cynisme de la politique américaine que sa nature résiduelle à l’égard de l’Afrique. En décembre 2022, le président Biden a invité les dirigeants africains à Washington pour le sommet États-Unis-Afrique seulement après l’organisation d’événements similaires par la Russie (Sommet Russie-Afrique, Sotchi, 2019), la Chine (Forum sur la coopération sino-africaine / FOCAC, Dakar, 2021) et le Japon (Conférence internationale de Tokyo sur le développement de l’Afrique / TICAD, Tunis, 2022).

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Les 27 et 28 juillet, le deuxième sommet Russie-Afrique se tiendra à Saint-Pétersbourg et, pour saboter l’événement, les États-Unis ont fait appel à leurs satellites.

Les puissances du Vieux Continent ne voient pas non plus d’un bon œil l’arrivée de nouveaux acteurs sur le continent. Bien que l’ère du colonialisme soit révolue depuis longtemps, elles continuent de considérer l’Afrique comme une zone d’intérêt exclusif. La France, première puissance coloniale du passé sur le continent, a même développé une doctrine idéologique, la Françafrique, pour justifier le maintien de sa présence en Afrique. Mais l’exemple du Mali, où un coup d’État antifrançais a eu lieu il y a deux ans, a montré que pendant des décennies, les troupes françaises ont prétendu combattre les djihadistes, mais leur ont en fait fourni des armes, l’objectif principal étant de fournir une couverture pour l’exportation d’uranium du pays. Après tout, l’Europe a besoin d’une “énergie propre”.

Par ailleurs, la perception de l’Afrique comme une région secondaire ou une zone de concurrence entre “grandes puissances” est un paradigme dépassé. À mesure que l’Afrique gagne en poids politique et économique, elle est de plus en plus perçue comme une force potentielle de contrepoids dans la politique mondiale. L’Afrique peut assurer sa propre sécurité, déterminer sa propre politique étrangère et son éventail de partenaires. Le colonialisme sous toutes ses formes devrait appartenir au passé.

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La Russie est à l’avant-garde du changement. Le nouveau concept de politique étrangère de la Fédération de Russie, adopté en mars 2023, affirme l’irréversibilité de la disparition du “modèle de développement mondial non équilibré qui, pendant des siècles, a assuré une croissance économique supérieure à celle des puissances coloniales en s’appropriant les ressources des territoires et des États dépendants en Asie, en Afrique et dans l’hémisphère occidental”.

La Russie est favorable à la réforme de l’ONU avec l’inclusion de nouveaux membres dans le Conseil de sécurité et l’expansion du droit international au lieu d’un ordre mondial fondé sur des règles qui ne profite qu’aux pays du “milliard d’or”.

Toutes les forces politiques progressistes du continent africain doivent soutenir les initiatives de la Russie et ne pas succomber aux pressions occidentales. Lors du sommet Russie-Afrique, des décisions seront prises qui non seulement définiront les contours de la coopération russo-africaine pour les années à venir, mais qui contribueront également de manière significative au renforcement du monde multipolaire.

L’événement russe sera suivi du sommet des BRICS en Afrique du Sud, où le président Ramaphosa a invité les dirigeants de tous les pays africains. Johannesburg accueillera une discussion plus large sur l’orientation des relations internationales, la formation de nouvelles institutions mondiales de gouvernance et de nouvelles politiques financières qui réduiront l’influence internationale des États-Unis et des anciennes puissances coloniales.

Le 14 juin, le président algérien, Abdelmajid Tebboun, a signé un décret réintégrant dans l’hymne national des paroles de la lutte de libération nationale. Plus que jamais, ces vers sont d’actualité :

“Oh, France, le temps des paroles en l’air est révolu.

Nous l’avons fermé comme on ferme un livre.

Oh, France ! Prépare-toi, le jour est venu où tu devras payer l’addition.

C’est notre réponse, c’est notre révolution qui va juger.

Parce que nous l’avons décidé, l’Algérie vivra,

Soyez-en les témoins !”

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