Destruction par Kiev du barrage hydroélectrique de Kakhovka : Voici le point des dégâts enregistrés
Provoqué par des frappes de Kiev, l’effondrement du barrage hydroélectrique de Kakhovka a suscité de graves inondations dans la région de Kherson. Les évacuations continuent alors que l’eau arrive toujours. Plusieurs générations sentiront les conséquences de cette catastrophe, martèle la présidente de la chambre haute du Parlement russe.
La destruction du barrage hydroélectrique de Kakhovka par l’armée ukrainienne, qui a provoqué des inondations, aura un lourd impact pendant plusieurs décennies. C’est ce qu’a estimé la présidente du Conseil de la Fédération [[chambre haute du Parlement russe, ndlr], Valentina Matvienko.
“Ce n’est pas une catastrophe pour seulement ces régions. Leurs conséquences vont se faire sentir sur plus d’une génération”, a-t-elle déclaré lors d’une réunion de son instance.
Il s’agit d’un “crime monstrueux”, d’un “acte terroriste” bien prémédité, a précisé Mme Matvienko.
Dégâts
De nombreux territoires de la région de Kherson restent sous l’eau au lendemain des faits. En plus de cela, l’eau arrive toujours dans les localités situées en aval du fleuve Dniepr, a fait savoir ce 7 juin le maire de la ville de Novaïa Kakhovka, qui abrite cette centrale hydroélectrique.
“Plus de 30.000 mètres cubes sont déchargés chaque seconde sans aucun contrôle suite à cet acte terroriste”, a noté Vladimir Léontiev.
Rien que dans la ville, plus de 600 immeubles résidentiels ont été inondés, ainsi qu’une école, une maternelle et le monastère féminin Kornsounsky fondé au milieu du XIXe siècle, précise l’édile. Entre-temps, le niveau de l’eau a baissé de 60 cm dans la zone de la centrale.
Destiné à la désinfection des animaux morts, un site spécial a aussi été inondé, tout comme un cimetière, selon une source des services d’urgence auprès de Sputnik. Selon le maire de la ville, il y a un risque de contamination.
Le parc national qui se trouvait sur les territoires inondés a été sérieusement endommagé, poursuit le maire. Des animaux et des oiseaux inscrits aux espèces menacées ont péri, leur habitat a été détruit. Il a par ailleurs démenti les rumeurs sur la mort des animaux du zoo local, pointant qu’ils avaient été évacués l’année dernière.