En Afrique, Paris ”doit passer par une autre voie”, selon le petit-fils de Charles de Gaulle
Les sentiments anti-français sont forts dans certains pays africains qui se réorientent vers la Russie. Interrogé par Sputnik, le petit-fils de Charles de Gaulle, Pierre, estime que ces États sont en plein droit de choisir leurs partenaires, mais souhaite que Paris entretienne de bonnes relations avec l’Afrique en optant pour une autre voie.
La France devrait modifier son approche envers les pays africains, a déclaré Pierre de Gaulle, petit-fils de l’ancien Président et général français.
“Je suis pour l’émancipation des peuples dans le respect de leur culture et de leur identité. Je souhaite évidemment que la France garde une bonne relation avec les pays d’Afrique, mais elle doit passer par une autre voie et doit passer par une écoute, par des alternatives économiques”.
Cliquez sur ce lien pour intégrer notre groupe Télégram
Ici https://t.me/RussAfrikinfos
Et cliquez ici pour télécharger notre application pour Android
Et cliquez ici pour télécharger notre application pour iOS
https://apps.apple.com/app/russafrik-infos/id1635239033
Entre-temps, c’est “aux États africains de choisir librement leurs partenaires”.
À ce sujet, Pierre de Gaulle a mis en valeur “la volonté occidentale de créer des blocs”, voire l’intention américaine de “créer un bloc de l’Est et un bloc de l’Ouest”. Une approche “contraire à une solution diplomatique”.
Le petit-fils du Président de Gaulle est également revenu sur le célèbre discours de Soljenitsyne à Harvard en 1978 lorsqu’il avait signalé “une certaine arrogance et un sentiment manifesté de supériorité de l’Occident vis-à-vis du continent africain”.
Le rôle de la France en Ukraine
Sur la question du conflit russo-ukrainien, il a estimé qu’Emmanuel Macron devrait contribuer à sa régularisation:
“Il appartient au Président actuel des Français de s’asseoir à la table des négociations, de faire entendre sa voix pour la résolution de ce conflit”.
Entre-temps, l’ex-Président français, François Hollande, a avoué fin décembre que les accords de Minsk conclus en 2015 pour apaiser la situation au Donbass n’avaient pour but que de donner à Kiev le temps de se renforcer. Ces accords ont été signés par la France, l’Allemagne, l’Ukraine et la Russie.
Les mêmes aveux ont été faits par l’ex-chancelière allemande Angela Merkel et l’ex-Président ukrainien Piotr Porochenko.
M. Macron effectue lui aussi des démarches visant à améliorer les capacités militaires de l’Ukraine. À part de plusieurs livraisons d’armes dont une promesse de chars lourds, Paris envisage de produire des obus de 155 mm, conjointement avec l’Australie, et de les fournir à l’armée ukrainienne.
Chers lecteurs,
Notre site web et nos comptes sur les réseaux sociaux sont menacés de restriction ou d’interdiction, en raison des circonstances actuelles. Par conséquent, afin de rester informés de nos derniers contenus, il vous est possible de :
• Vous abonner à notre
• Vous abonner à notre newsletter hebdomadaire par courriel
• Activer les notifications sur notre
• N’oubliez surtout pas de partager au maximum nos articles et de vous abonner aussi sur notre page facebook car l’information, c’est le pouvoir.