Gaza : l’Espagne se joint à l’Afrique du Sud dans sa procédure contre Israël devant la CIJ
La tension entre l’Espagne et l’État hébreu risque de monter encore d’un cran après la décision de Madrid, annoncée jeudi 6 mai, de se joindre à la plainte pour génocide déposée contre Israël par l’Afrique du Sud devant la Cour international de Justice.
L’Espagne devient ainsi la deuxième nation européenne, après l’Irlande, à rejoindre cette plainte. Cette décision survient une semaine après la reconnaissance de l’État palestinien par le gouvernement de Pedro Sánchez.
Le ministre espagnol des Affaires étrangères, José Manuel Albares, tient une conférence de presse au siège de son ministère à Madrid, le 6 juin 2024. L’Espagne se joindra au dossier de l’Afrique du Sud devant le plus haut tribunal de l’ONU dans lequel Pretoria a accusé Israël de « génocide » à Gaza, a déclaré le ministre des Affaires étrangères.
Le ministre espagnol des Affaires étrangères, José Manuel Albares, tient une conférence de presse au siège de son ministère à Madrid, le 6 juin 2024. L’Espagne se joindra au dossier de l’Afrique du Sud devant le plus haut tribunal de l’ONU dans lequel Pretoria a accusé Israël de « génocide » à Gaza, a déclaré le ministre des Affaires étrangères.
L’Espagne poursuit sa stratégie diplomatique pour forcer Israël à cesser les attaques contre la bande de Gaza. Lors d’une courte conférence de presse surprise, le ministre des Affaires étrangères espagnol, José Manuel Albares, a expliqué pourquoi l’Espagne prenait la décision de se joindre à la procédure déposée par l’Afrique du Sud contre Israël pour génocide présumé dans la bande de Gaza.
L’Espagne considère qu’Israël doit être poursuivi pour ne pas avoir tenu compte des demandes de cessez-le-feu émises par l’ONU le 24 mai dernier.
L’Espagne s’est fait remarquer sur la scène internationale pour critiquer ouvertement les attaques d’Israël dans la bande de Gaza depuis le mois d’octobre.
Madrid propose une sortie diplomatique du conflit qui passe par la reconnaissance de l’État de Palestine. Celle-ci a été officialisée la semaine dernière au Parlement espagnol, provoquant les foudres d’Israël