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Immigration en Europe : les centres d’asile italiens en Albanie seront opérationnels en septembre 2024

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Immigration en Europe : les centres d’asile italiens en Albanie seront opérationnels en septembre 2024

Migrants gather at the hotspot, a reception centre for migrants, ahead of European Commission President Ursula von der Leyen and Italian Prime Minister Giorgia Meloni’s visit to the Sicilian island of Lampedusa, Italy, September 17, 2023. REUTERS/Yara Nardi

Ces centres font partie d’un accord signé entre Rome et Tirana fin 2023. L’Italie s’occupera de leur gestion sur le territoire albanais.

Les centres sont construits à Shëngjin, à environ une heure au nord de Tirana, en Albanie, une destination touristique animée sur l’Adriatique.

Il y a quelques années, elle a également accueilli plusieurs centaines de réfugiés afghans après la reprise du pouvoir par les talibans en Afghanistan.

Aujourd’hui, ils sont encore nombreux à s’y installer, mais la ville a récemment fait la une des journaux pour un autre type de migrants. Fin 2023, le gouvernement albanis et le gouvernement italien ont signé un accord prévoyant que les migrants récupérés par les autorités italiennes soient traités en Albanie.

Les centres opérationnels plutôt début septembre

Notre correspondante Alice Taylor a reçu des informations exclusives d’un haut fonctionnaire albanais. Un premier centre sera prêt à accueillir des personnes à partir du 15 août, ce qui signifie que la date limite officielle du 1er août ne sera pas respectée.

La capacité d’accueil sera de 1 000 personnes, tandis que les travaux se poursuivent près de la ville de Gjadër. Ils ont confirmé que les deux centres seront pleinement opérationnels, à pleine capacité, dès le début du mois de septembre.

Qu’en pensent les habitants de cette station touristique ?

Quant à l’opinion de la population locale sur ces deux centres, il est vrai qu’il y a eu des manifestations à Tirana et à Lezhë, et qu’il y a des gens qui s’y opposent.

Notre correspondant passe beaucoup de temps dans cette région, et y vit la moitié de l’année. Elle a parlé à beaucoup de gens du coin. et honnêtement, cela ne les dérange pas vraiment. Ils comprennent que les centres seront fermés et ne s’inquiètent pas particulièrement des conséquences négatives sur le tourisme ou l’économie locale.

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