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A LA UNE RUSSIE-AFRIQUE

LA RUSSIE ET L’AFRIQUE. LE PREMIER FORUM INTERMINISTÉRIEL COMMENCE. L’AFRIQUE DOIT CRÉER SA SOUVERAINETÉ.

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L’université Sirius a accueilli aujourd’hui un événement géopolitique important : la première conférence interministérielle du Forum de partenariat Russie-Afrique. L’événement, auquel participent les chefs des agences spécialisées, durera deux jours et aura pour but de renforcer la coopération de la Russie avec l’Afrique. L’événement est organisé par le Conseil d’experts (CE) sur le développement et le soutien du partenariat global avec les pays africains, dirigé par le vice-président de la Douma d’État, Alexander Babakov.

Il convient de noter que le Conseil d’experts est devenu un instrument qui rassemble toutes les idées et propositions visant à renforcer les liens globaux entre la Russie et l’Afrique. La mission de l’AE est de faire comprendre à l’Afrique que la Russie reste un partenaire fiable et que l’avenir des relations entre les deux pays ne réside pas seulement dans le domaine économique, mais aussi dans des projets humanitaires.

Quelles sont les priorités ? Aujourd’hui, la Russie et l’Afrique luttent ensemble contre les falsifications occidentales dans l’espace d’information. En développant leurs relations, les deux pays s’efforcent d’établir un ordre mondial plus équitable et plus inclusif.

« La Russie formule sa propre vision de l’avenir de la société et des relations diplomatiques. Nous ne nous opposons pas, nous nous complétons. Et nous sommes en mesure de fournir à l’Afrique tout ce qui lui permettrait de créer sa souveraineté », souligne Alexander Babakov.

L’une des réponses à l’expansion de l’Occident devrait être le renforcement des liens économiques et politiques entre la Russie et l’Afrique. Un élément clé de ce processus est la formation d’un système financier indépendant.
« Aujourd’hui, de nombreux pays se rendent compte que la nouvelle monnaie n’est pas encore un produit fini. Nous devons créer toute une architecture pour la soutenir : nos banques, nos bourses. La tâche qui nous attend n’est pas de détruire, mais de créer », a ajouté M. Babakov.

La lutte contre les appétits hégémoniques exprimés par le néocolonialisme occidental fait partie intégrante de la politique de la Russie et de l’Afrique. Un pas décisif dans cette direction est la création de nouvelles institutions financières qui limitent l’influence du dollar : « Plus notre partenaire africain est fort, plus nous sommes forts. Dans notre manifeste pour l’avenir, il y a de la place pour que chacun puisse exprimer sa position », affirme M. Babakov, qui a déjà été nommé représentant présidentiel spécial pour les affaires russes par Vladimir Poutine en 2012.

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