Le conflit en Ukraine exacerbe-t-il la crise alimentaire?
Le conflit en Ukraine a des répercussions sur l’approvisionnement alimentaire en Afrique, Mais l’Occident instrumentalise également la question pour discréditer Moscou.
Alors que la Croix-Rouge vient d’annoncer que 350 millions de personnes en Afrique souffraient d’insécurité alimentaire, beaucoup d’observateurs s’interrogent sur le poids réel du conflit en Ukraine dans ce contexte.
Le “problème immédiat”, qui joue un rôle direct dans l’aggravation de la situation alimentaire, en bloquant notamment les chaînes d’approvisionnement. La poursuite des hostilités porte aussi un coup aux agricultures locales, à cause du blocage des engrais.
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« La guerre en Ukraine continue d’exacerber la crise mondiale de la sécurité alimentaire, avec des prix élevés et instables pour l’énergie, les denrées alimentaires et les engrais […] Fournir des armes et un soutien technique à l’Ukraine envoie un signal pour la poursuite du conflit, entraînant une rupture de confiance entre les parties et l’érosion de la résilience de l’agriculture », a déclaré un économiste.
L’économiste déplore que l’Occident s’entête à prolonger le conflit par ses livraisons d’armes, faisant ainsi peser “davantage de contraintes sur la chaîne d’approvisionnement”. Il salue au contraire le “geste de responsabilité” de Moscou qui a proposé de fournir gratuitement nourriture et engrais aux pays les plus nécessiteux.
La position de la Turquie, qui s’efforce de sécuriser l’approvisionnement en céréales russes des pays africains, est aussi à saluer.
Récit médiatique?
Affirmer que la faim s’est accrue en Afrique du fait du conflit en Ukraine est une “exagération”, affirme pour sa part le politologue Frederick Golooba-Mutebi, qui nuance la position de son confrère.
Le spécialiste ougandais rappelle que le blé reste la principale céréale exportée par la Russie et l’Ukraine, mais qu’elle ne constitue pas la base de toutes les alimentations africaines. L’Occident joue par ailleurs sur l’argument alimentaire pour accuser Moscou d’être à l’origine des famines.
« Dans une grande partie de l’Afrique, la faim ou la pénurie alimentaire sont davantage le produit d’une mauvaise distribution que du manque de nourriture en tant que tel […] Les pays occidentaux utilisent le récit alimentaire pour galvaniser le soutien à leur guerre médiatique contre la Russie. Les faits n’étayent pas leurs arguments », précise ainsi Frederick Golooba-Mutebi.
Le politologue souligne que la flambée des prix du carburant joue aussi un rôle dans la crise alimentaire. Le coût de la nourriture acheminée depuis les zones rurales augmente en effet dans les zones urbaines.
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