Les Pays-Bas toujours sans gouvernement, Geert Wilders en situation délicate
C’est un revers majeur pour Geert Wilders et pour les partisans du chef de file de l’extrême droite aux Pays-Bas. Grand vainqueur des élections législatives en novembre 2023, le flamboyant dirigeant du Parti pour la liberté (PVV) ne parvient pas à former de gouvernement. Les négociations durent depuis près de trois mois et se sont soldées par un échec.
Pieter Omtzig, l’un des principaux partenaires de Geert Wilders, a annoncé mardi 6 février son retrait des discussions pour former une coalition. Une annonce retentissante aux Pays-Bas puisque Geert Wilders avait absolument besoin de lui pour former un gouvernement.
Pieter Omtigt est le chef de file d’un parti centriste (NSC) qui a obtenu 20 sièges au Parlement et qui estime que les projets financiers de Geert Wilders ne tiennent pas la route : le dirigeant d’extrême droite veut baisser les impôts, mais sans réduire les dépenses. C’est la raison officiellement avancée. Mais le parti centriste s’inquiète également des positions anti-islam et anti-européennes de Geert Wilders. Le résultat, c’est donc cet échec « incroyablement décevant » a réagi sur les réseaux sociaux le dirigeant d’extrême droite.
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Plusieurs options sont possibles désormais. Geert Wilders, dont le parti est tout de même le plus important du Parlement avec 37 députés, pourrait obtenir le droit de tenter à nouveau de parvenir à un accord de coalition, mais avec un nouveau négociateur. Il pourrait également essayer de diriger avec un gouvernement minoritaire.
Mais le Parlement pourrait décider aussi de demander à un autre parti d’essayer de conduire une coalition. Dernière option, mais ce serait sans précédent aux Pays-Bas, la tenue de nouvelles élections. Geert Wilders n’hésite pas à évoquer ce scénario. Il faut dire que les sondages lui sont favorables, et lui promettent une victoire encore plus large et un groupe parlementaire encore plus étoffé en cas de nouveau scrutin.